L’Association internationale des maires francophones a organisé du 2 au 3 décembre 2019, son 39e Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), à Phnom Penh au Cambodge. Une absence remarquée, celle du maire la capitale gabonaise, Libreville, a fait jaser et provoquée une vague d’interprétations dans l’opinion. Pour certains le maire Léandre Nzué avait été interdit de sortie, d’autres son absence se justifiait dans le cadre de l’opération mains propres, lancée par Ali Bongo. En fait, il n’en est rien de tous ça.
Parti de Libreville quelques jours plutôt, pour Paris la capitale française d’où il devait se rendre au Cambodge, Léandre Nzué avait reçu un appel de la présidence pour lui faire part de la rencontre imminente des chefs d’États et de gouvernements de la sous-région et la ville ne présentait pas belle allure. Il lui avait été demandé de prendre toutes les dispositions pour améliorer cette image de la capitale gabonaise.
Le maire de Libreville a fait un choix, celui de rebrousser chemin et parer à la question de pavoisement d’une partie de la ville.
Dès son retour, l’édile de Libreville s’est attelé avec le soutien de l’Union Européenne et d’autres missions diplomatiques à redonner à Libreville des belles couleurs.