COVID-19/ SENSIBILISATION: QUI RAME A CONTRE- COURANT DES PRINCIPES PRESIDENTIELS?

En dépit du fait que le président de la République Ali Bongo Ondimba continue d’insister sur la nécessité de sensibiliser les Gabonais sur les risques encourus avec l’apparition du Covid-19, nombreux sont les compatriotes, curieux quand ce sont des personnalités qui semblent rouler à contre- courant.

 

Parmi elles, des ministres dont l’attitude devant le sujet incite à la réflexion. En effet, nombre d’entre eux que nous avons sollicités pour des besoins de restitution, n’ont pas daigné faire agir leur « instinct bonnes moeurs », nous fermant la porte au nez comme pour nous signifier que nous n’étions pas la bienvenue et que l’idée du président de la République portant sur la protection de leurs compatriotes en cette période critique marquée par la survenue d’une deuxième vague, un taux d’hospitalisés en hausse et le danger de propagation du variant britannique, importait peu à leurs yeux.

 

Bienheureusement pour toute la communauté en tête de laquelle le premier des Gabonais Ali Bongo Ondimba qu’il y a dans son entourage, des personnalités chez lesquelles le serment, pour ne pas nous étendre sur un débat de terminologie, revêt encore du sens. Tel est le cas, comment ne pas le notifier pour que cela soit su de tous, du ministre d’Etat, ministre de la Communication, Edgard- Anicet Mboumbou Miyakou, qui a une fois de plus démontré à quel point il était, attaché aux principes républicains. Ce pourquoi, il a tenu une fois de plus à nous prêter une oreille attentive et échanger en toute sincérité avec nous sur un sujet dont il n’a pas hésité de dire qu’il était sensible.

 

Les compatriotes dont nous portons humblement la voix ne considèrent pas les mesures gouvernementales comme exagérées, simplement souhaitent- ils solliciter, comme ils ont coutume de le faire dans le respect des Institutions et de la République, la magnanimité du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui, savent-ils, reste toujours à l’écoute de ses compatriotes, la révision des modalités du couvre- feu qu’ils souhaiteraient voir revenir à 22 heures au lieu de 18 heures comme actuellement arrêté. Ils justifieraient cette requête par une simple observation de terrain qui donne à voir de nombreux citoyens, pourtant respectueux la plupart des règles édictées par les autorités, souffrir de la rareté des moyens de transport, à certaines heures surtout, et donc être de ce fait incapables de regagner leur domicile avant l’heure indiquée par le gouvernement comme étant celle du début du couvre- feu. Dire qu’ils sont nombreux, voire très nombreux ces Gabonais habitant la périphérie qui, en temps normal, parlent de leur déplacement comme étant « le parcours du combattant ».

 

Amourh Cesard Ossey

Franck Charly Mandoukou

Directeur de la publication, Journaliste libre et indépendant. Gabon infos,Toute l'information du Gabon. Les dernières actus, la politique, l'économie, la société, la culture, la justice, les faits divers...