S’il est des principes cardinaux dans l’exercice du métier de journaliste, celui qui veut que l’on vérifie la véracité des informations avant que de les rendre publiques, figure en très bonne place dans ceux méritant d’être cités parmi les premiers à absolument observer. Ce n’est malheureusement pas le cas de Wilfrid Okoumba qui, en dehors de soutenir des personnages à la moralité douteuse, passe le plus clair de son temps à distiller des intox dans le but avoué de nuire à des paisibles citoyens.
D’où est en effet venue à Wilfrid Okoumba l’idée d’affirmer que le ministre d’Etat en charge de la Communication, Edgard- Anicet Mboumbou Miyakou, a détourné des milliards de francs CFA destinés à la Redevance audiovisuelle et cinématographique ? Comment répandre des nouvelles aussi saugrenues que celle faisant état de l’usage de cet argent pour contenter une presse triée de surcroît sur le volet et en plus nécessiteuse, insultant et malpoli, pour qu’elle utilise ce fruit de la corruption dans le but de vanter les mérites de Noureddin Bongo Valentin, ci- devant Coordinateur général des Affaires présidentielles qu’il qualifie outrageusement de nouvelle idole pour 2023 ?
Difficile de savoir ce que notre cupide accusateur entend par Etat de droit s’il n’arrive pas à être convaincu de ce que le Gabon en est bien un !
Pour leur gouverne, à lui et ses commanditaires, au cas où ils l’auraient fait par ignorance ce que nous sommes en droit de déplorer pour des gens qui ont choisi d’accuser à outrance, la Redevance audiovisuelle et cinématographique (RAC) n’a rien à avoir avec le soutien apporté aux différents groupes de presse par le gouvernement dans le but d’amplifier la sensibilisation sur la Covid-19 d’une part et qu’elle est régulièrement perçue par les entreprises de communication audiovisuelle publiques éligibles en même temps qu’elle est répartie selon un arrêté et régulièrement contrôlée par les partenaires sociaux du secteur d’autre part. Pourquoi les concernés, eux- mêmes, ne laissent percevoir aucun mécontentement et que ce soit, lui, Wilfrid Okoumba que cela préoccupe jusqu’à se permettre de pointer un doigt accusateur sur le membre du gouvernement dont on connait la probité morale ?
Dommage, car cet acte de plus montre à quel point Okoumba affiche son manque d’éducation et sa lâcheté perceptible lorsque l’on se situe sous un tout autre prisme. Que dire de ceux qui se cachent derrière cette marrionnette insensée dont on imagine les agissements alors qu’il se susurre qu’un remaniement ministériel est imminent et que, comme d’habitude, beaucoup se bousculent pour tenter de battre les cartes en leur faveur ?
Amourh Cesard Ossey