Gabon/ medias: la HAC cherche t-elle à Paupériser un secteur à l’agonie?

La Haute Autorité de la Communication (HAC), a dans une communication, donnée un délai de quelques jours aux éditeurs de presse n’étant pas en règle de régulariser leur situation administrative. Toujours dans sa communication, la HAC a évoqué le point du paiement d’une redevance annuelle que devront s’acquitter les éditeurs de presse en s’appuyant sur un décret qui date du 4 janvier 2006. Alors, ce décret a donc été abrogé par le nouveau code de la communication adopté en 2016, instaurant les organes de presse en entreprises de presse.

« Ces entreprises sont imposables à l’impôt, en plus de l’agrément technique du ministère de la communication, celles-ci ne peuvent pas être soumises à une ancienne redevance et à un décret logiquement abrogé par le nouveau code de la communication », indique Harold Leka, juriste.

Selon le dictionnaire, la redevance est somme qui doit être payée à échéance déterminée (rente, dette, etc.) ou encore, c’est une taxe due en contrepartie de l’utilisation d’un service public.

Les organes de presse, utilisent-ils un service public dans notre pays ?

Il faut notre que la situation financière des entreprises de presse n’est pas déjà reluisante, par cette déclaration à travers un communiqué rendu public, le nouveau président de la HAC à travers ce communiqué vient d’annoncer ses couleurs.

Cela ressemble à volonté manifeste de la HAC de paupériser un secteur déjà en agonie.

Les heures qui vont suivre seront décisives les éditeurs de presse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Franck Charly Mandoukou

Directeur de la publication, Journaliste libre et indépendant. Gabon infos,Toute l'information du Gabon. Les dernières actus, la politique, l'économie, la société, la culture, la justice, les faits divers...