L’on en est à se demander quelle est aujourd’hui la marge de manœuvre du Trésor public gabonais, dépouillé semble-t-il de ses principales missions et dans l’obligation de se conformer au diktat du prince, à ce qui se dit.
La question que les usagers se posent avec insistance est celle de savoir qu’est ce qui se passe depuis un certain temps au Trésor public sous la direction d’un certain Franck Yann Koubdje. Selon des informations fiables en notre possession, cette administration publique éprouve le plus grand mal de la terre à satisfaire les usagers à qui il est quotidiennement imposé « le parcours du combattant » comme s’ils ne devraient pas jouir de leurs droits les plus légitimes. Aucune raison ne saurait être prise au sérieux pour justifier cette situation, même pas celle faisant état de la défection d’un serveur si l’on tient compte de ce que « gouverner, c’est prévoir ».
Notre curiosité est entretenue surtout par le fait que les responsables de cette entité restent motus bouche cousue face à une situation qui devait plutôt les obliger à délier leurs langues et communiquer véritablement sur la véracité du problème qui commence par ce qui a motivé l’acquisition du nouveau serveur et pourquoi l’obsolescence de l’ancien avant d’en arriver à l’intérêt de cette acquisition qui pourrait être d’ordre financier, au profit de qui ? Pas un simple questionnement, mais des sujets qui méritent d’être retournés dans tous les sens, sans à-priori et froidement, s’il est dans l’âme de chacun de veiller à ce que l’ivraie soit séparé du bon grain pour une production optimale.
Cette attitude des responsables de la Comptabilité publique et du Trésor qui risque de plomber leurs rapports avec les usagers, risque très vite de conduire la presse se saisir de l’affaire et être, comme à ses chères habitudes, tentée d’ouvrir la boîte de Pandore. Surtout si par mégarde, il ne leur est pas payé leur subvention qui devrait permettre déjà d’envisager leur couverture médiatique dans le cadre d’évènements pré-électoraux non négligeables.
Comprenne qui pourra !