Caravane médicale contre la drépanocytose au Gabon : Un appel pressant à l’amélioration de la prise en charge des drépanocytaires

Le 13 juin 2024, une conférence de presse a été organisée à Libreville par le Collectif Associatif de Lutte Contre la Drépanocytose, en prévision de la Journée internationale de la drépanocytose, célébrée chaque année le 19 juin coïncidant avec la commémoration de la disparition du Pr. Alain Ondo. Les représentants du collectif ont saisi cette occasion pour sensibiliser l’opinion publique sur cette maladie génétique et appeler l’État gabonais à améliorer la prise en charge des drépanocytaires et leurs conditions de vie.

John Franck ONDO, fils aîné du feu professeur Alain ONDO, a annoncé que les 17 et 18 juin seront consacrés à des consultations gratuites, une initiative visant à encourager la population gabonaise à se faire dépister. « C’est l’occasion de demander au peuple gabonais de venir se faire consulter pour connaître leur statut électrophorétique », a-t-il déclaré.

 

Le docteur Aline ONDO épouse MATSA, médecin responsable de la clinique du professeur ONDO et présidente du Collectif Associatif de Lutte Contre la Drépanocytose, a quant à elle souligné l’urgence de la situation. Elle a rappelé que la drépanocytose est l’une des maladies génétiques les plus répandues dans le monde, causant des désastres sur le plan clinique, et que la population gabonaise compte entre 3 et 5 % de patients drépanocytaires homozygotes SS, et plus de 25 % de porteurs du trait drépanocytaire.

 

Le secrétaire général du collectif associatif de lutte contre la Drépanocytose, HOMBOUHIRY DONGAH Kheny Dorcel, a présenté les membres du collectif et ses objectifs à court, moyen et long terme. Parmi ces objectifs figurent le recensement des drépanocytaires, l’amélioration de leurs conditions de vie, la relance de partenariats internationaux, et la création d’un centre spécialisé de lutte contre la drépanocytose.

 

Franck Devys EKA BISSAFI, témoin drépanocytaire, a partagé son expérience personnelle, décrivant la drépanocytose comme une maladie « horrible à vivre ». Il a plaidé pour un soutien accru de l’État, soulignant que les drépanocytaires ont besoin d’être accompagnés et pris en charge totalement. « On a besoin de plus de médecins. On a besoin des centres de Drépanocytose où on sera pris en charge totalement », a-t-il déclaré.

 

En conclusion, cette conférence de presse a mis en lumière la nécessité urgente pour l’État gabonais d’améliorer la prise en charge des drépanocytaires et leurs conditions de vie. Comme le dit un proverbe gabonais, « C’est dans le besoin qu’on reconnaît ses vrais amis ». L’État gabonais est donc appelé à se montrer un véritable ami des drépanocytaires, en répondant à leurs besoins pressants.

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One thought on “Caravane médicale contre la drépanocytose au Gabon : Un appel pressant à l’amélioration de la prise en charge des drépanocytaires

  1. La drépanocytose n’est pas une maladie comme les autres. C’est l’une des plus grandes pathologies auxquels la vraie survie des porteurs de gènes est importante pour les familles qui ont des parents souffrants de cette pathologie.

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