Référendum 2024:  » II est bien de voter OUI, c’est un fait ! » (Jeff Gaël R. Apanga)

Le Vice-Président chargé de mission et des relations avec les mouvements et associations jeunesse, pour le compte du parti Union Pour la République (UPR), était face à la presse nationale et internationale. C’était samedi 19 octobre, lors d’une séance d’explication du contenu du projet de loi portant révision de la Constitution à l’intention des Gabonais.

Jeff Gaël R. APANGA a mis en avant, samedi dernier, plusieurs aspects moins vulgarisés du projet de nouvelle Constitution, qui devrait être soumis à référendum le 16 novembre prochain, et ce qui fait débat. Sa présentation s’est déroulée en présence des membres de l’UPR, et de la presse, lors d’une cérémonie de lancement du « Point Républicain », un rendez-vous d’échange qui se veut désormais régulier avec les hommes et femmes des médias.

Le projet de Constitution tire son origine dès trente-huit mille (38 000) contributions proposées par l’ensemble des gabonaises et gabonais, synthétisées par la suite, en mille (1000) contributions, a rappelé Jeff Gaël R. APANGA. Le cadre de l’UPR a adressé ses vives félicitations et toute sa reconnaissance, à ces compatriotes qui se sont rendu disponible et rompu à la tâche chacun pour sa part, pour la nation ; et un hommage appuyé en plus de sa profonde reconnaissance, au CTRI et singulièrement au 1er d’entre eux, à savoir le président de la transition, président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, « pour leur constance en faveur de la restauration des institutions du Gabon ».

Le changement de ce texte est un droit souverain pour chaque nation. La nouvelle Loi fondamentale, affirme-t-il, confirme notamment la Foi en Dieu en son article 41 alinéa 2 soulignant la laïcité de notre pays. Le texte visant à renforcer l’inclusion et le consensus national appui aussi, dans son article 25, la structure fondamentale de la société , et le droit à l’éducation et à la santé en son article 31 alinéa 4 sur le droit de responsabilité de l’Etat d’assurer une éducation de qualité.

Concernant le Foncier, il est indiqué dans l’article 13 que c’est un droit exclusivement réservé aux Gabonais ; les rôles des collectivités locales sont évoqués dans les articles 176 et 177 « la décentralisation »; ou la participation de la Société civile dans l’article 47 « une démocratie pluraliste participative ».

Comme nouveauté, le texte instaure des conditions d’éligibilité à la candidature présidentielle qui font actuellement débat, notamment dans son article 53 sur le critère d’âge et de nationalité. Autre évoqué l’article 52 déterminant la durée et la limitation de mandat, sans oublier le point relatif à la répartition des pouvoirs, l’article 51 qui stipule que le président de la République est le garant de l’exécutif.

En novembre 2024, plus de 846 822 électeurs seront appelés aux urnes afin de se positionner en faveur ou non de ces changements. Jeff Gaël R. APANGA a présenté cette consultation référendaire du 16 novembre prochain comme «une étape décisive vers une réforme nécessaire du cadre institutionnel du pays».

Importance de la participation citoyenne comme enjeu central du référendum 

La participation des Gabonais au référendum est essentielle pour légitimer ces réformes. « Ces réformes visent à rétablir la confiance entre l’Etat et ses citoyens et à créer un environnement propice à une véritable cohésion sociale », a expliqué M. APANGA.

S’appuyant sur une citation de Jimi HENDRIX, à savoir  » La connaissance parle, mais la sagesse écoute « , le Vice-président chargé de mission et des relations avec les mouvements et associations jeunesse de l’UPR a formulé le vœu d’un vote référendaire plébiscitant le OUI au soir du 16 novembre 2024. D’après lui, chaque vote compte dans ce processus démocratique et voter OUI est une manière proactive de soutenir les changements nécessaires. « Il est impérieux de voter, c’est un devoir. Mais il est surtout bien de voter OUI, c’est un fait ! », a martelé Jeff Gaël R. APANGA.

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