» LIBÉREZ LE COULOIR, OÙ J’APPELLE L’ARMÉE »

Ce sont là les propos servis ce lundi 8 avril au stade d’Angondjé par le ministre gabonais de la Réforme des Institutions, Rapporteur général du Dialogue national inclusif, Murielle Minkoué, aux journalistes qui attendaient patiemment dans les couloirs qu’ils accèdent à la salle bondée dans laquelle l’on devait leur délivrer les nouvelles accréditations.

Curieuse envolée verbale ! S’est elle rendue compte qu’elle s’adressait à des adultes qui n’ont de surcroît pour toutes armes que leur stylo et micro ? N’est-il pas disproportionné que d’opposer l’armée à de paisibles citoyens ?

Dame Minkoué veut-elle insinuer que le CTRI encouragerait les Forces de défense et de sécurité à mâter les Gabonais ? Comment justifie-t-elle alors pareille tenue ?

En toute humilité, il urge que les membres du comité d’organisation de la grand-messe parlent avec un minimum de courtoisie aux participants qui qu’ils soient. Cela les honorerait, car il s’agit ici de réfléchir à l’édification d’un Gabon nouveau reposant sur des mentalités saines.

Que Madame Minkoué sache que la presse n’a pas du tout peur de ses menaces, encore moins de l’armée qu’elle a certainement l’intention de prendre en otage.

Ondamba Chartrin Césard

Redacteur en Chef

One thought on “ » LIBÉREZ LE COULOIR, OÙ J’APPELLE L’ARMÉE »

  1. C’est cette posture qui insiste à la révolte. Car si on se retrouve encore brimé cette fois-ci par des militaires alors c’est fini pour nous. Pourquoi quelqu’un qui a réussi se croit soudainement au dessus de tout le monde. Et si les gabonais exigent son limogeage on dira que les gabonais sont barbares

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