Dans le cadre de sa tournée de sensibilisation pour le référendum à venir, la Coordination provinciale « Je Vote Oui Pour La Nouvelle Constitution » de l’Estuaire, dirigée par François Ndong Obiang, coordinateur provincial, et Camilla Ntoutoume Leclercq, a mené une campagne ce 13 novembre à Adzibe Sibang, dans le 6e arrondissement. L’objectif était d’inciter les populations à voter massivement en faveur de la nouvelle constitution.
En présence d’une nombreuse assistance, les membres de la Coordination « Oui au référendum » ont sensibilisé l’assistance sur la nécessité d’adopter la mouture constitutionnelle qui sera soumise au prochain référendum. Ils ont encouragé les habitants à récupérer leurs cartes d’électeur et à se préparer à voter dans trois jours.
Camilla Ntoutoume Leclercq a appelé les habitants du quartier à manifester leur solidarité familiale en apportant un soutien massif à l’adoption de la nouvelle constitution dans les urnes.
François Ndong Obiang, lors de son discours, a présenté la nécessité d’adopter ce projet constitutionnel en votant « Oui » au référendum. Il a souligné l’importance de garder les enfants au Gabon plutôt que de les envoyer dans des pays plus pauvres :
« Vous voulez que vos enfants, quand ils gagnent le bac, on ne soit plus obligé de les envoyer au Ghana, au Sénégal, les pays qui sont plus pauvres que nous, n’est-ce pas? Vous voulez les garder avec vous? »
Il a insisté sur l’autonomie et l’indépendance de la constitution gabonaise, critiquant la pratique de copier les constitutions d’autres pays, soulignant que chaque pays a ses propres besoins et réalités :
« La constitution que nous avons, c’est les Gabonais qui ont écrit leur constitution. Si on ne fait que copier ce que l’autre vous dit, cette constitution ne s’appliquera jamais. Parce que la constitution dit d’un pays. C’est ce que Dieu envoie dans un pays pour que les gens de ce pays vivent l’harmonie nécessaire qu’ils souhaitent pour eux. »
Il a également abordé la question du mariage du président et la nationalité de son conjoint, avec une préférence pour que le conjoint soit gabonais :
« Vous voulez toujours que le président aille prendre une étrangère? Oui! Et si la femme qui devient présidente, vous voulez qu’elle ait un mari d’un autre pays? Non! Le mari doit être Gabonais, non? Oui! C’est tout ça qu’on a écrit. »
Il a critiqué la corruption et la turpitude, mentionnant la lutte contre ces maux mise en avant par les adversaires :
« Je suis toujours dans le même camp. La raison, le camp de la lutte contre la cupidité et la turpitude. »
Il a souligné l’importance de l’éducation et des valeurs, avec des références à des figures religieuses et à des éducateurs :
« Quand on a été élevé sous le sceau d’un Monseigneur dont je porte le nom et qu’il a pour petit frère le député Jean Baptiste Obiang Etoughe… quand on vient d’une telle éducation, on doit rester entier. Cet évêque n’a aucun bien dans le Gabon. Aucun. »
C’est fort de ce background de crédibilité qu’il a demandé à ceux qu’il considère comme sa famille d’aller voter « Oui ».Il a terminé par un appel à l’action, encourageant les citoyens à prendre en main leur pays et à délivrer leurs compatriotes :
« Alors, prenez en main votre pays, il est à vous et pour la première fois, il vous donne une constitution qui parle d’ancêtres, de langue, de président élu, qui parle de travail, qui parle de droit à la protection de la personne et de l’individu. Pour la première fois, allez délivrer notre Gabon. Et quand vous l’aurez délivré, vous serez vous-même délivrés. »
La campagne de sensibilisation de la Coordination provinciale « Je Vote Oui Pour La Nouvelle Constitution » se poursuit avec détermination, visant à mobiliser les citoyens pour un vote massif en faveur de la nouvelle constitution.