«Le PDG ne mourra pas !», Angélique Ngoma lors de la rentrée politique du parti

« Ni à gauche, ni à droite mais toujours de l’avant », a lancé Angélique Ngoma, Secrétaire Général provisoire du parti devant une foule de militants pleins d’espoir réunis au Palais des Sports de Libreville, à l’occasion de la rentrée politique du Parti démocratique gabonais (PDG). 

Angélique Ngoma, a affirmé samedi 12 octobre 2024 que le parti créé en 1968 par Omar Bongo Ondimba ne mourra pas. Elle a laissé entendre lors d’une vocalise ponctuée d’applaudissements, que le logiciel pdégiste devrait se réinventer maintenant pour s’adapter à la nouvelle donne politique. Dans cet élan, le parti a annoncé la tenue prochaine de son 13e congrès qui devrait déboucher sur des conclusions devant conduire la destinée du parti durant les cinq prochaines années. « Des adaptations, des réaménagements utiles sont objectivement à prévoir « , a indiqué Paul Biyoghe Mba, le vice-président du PDG.

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Organisée sous le thème « Enseignements, opportunités et perspectives », la rentrée politique du PDG a donné l’occasion au directoire provisoire d’inviter les militants « à se mobiliser pour le Oui au référendum avalisant ainsi le projet politique qui sera soumis au peuple gabonais par le président de la transition ».

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Il faut souligner que bien qu’ayant perdu le pouvoir à l’issue du coup d’Etat du 30 août dernier, le PDG a officiellement présenté une motion de soutien au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et un Oui au référendum. Pour couper court à la question de savoir si le PDG deviendrait un parti d’opposition après le putsch qui l’a chassé du pouvoir l’an dernier, son premier vice-président intérimaire, Paul Biyoghe Mba, répond sans ambiguïté : « Non, d’abord parce que les militaires n’ont pas fait d’effusion de sang, ensuite parce que le président Oligui Nguema nous laisse tranquille : il n’y a pas de tracasseries, il n’y a pas de manoeuvres pour nous décourager. C’est pourquoi nous pensons que nous pouvons soutenir le régime en place », a-t-il expliqué.

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« Si le parti n’exerce plus le pouvoir en tant que tel, il doit au moins pouvoir être une composante incontournable », a ensuite déclaré Paul Biyoghe Mba. « Notre parti a encore un avenir et même un avenir radieux ».

La rentrée politique qui va être organisée dans les neufs provinces du pays dès le 19 octobre 2024, devrait permettre de redynamiser les troupes en vue des prochaines échéances électorales. Renaître de ses cendres implique avoir des élus, et des positionnements forts dans la haute administration, l’exécutif, les institutions constitutionnelles.