De la cupidité à Moukagni Iwangou
Moukagni iwangou, le politiquement correct, l’institutionnalisation du déni de réalité et la subjectivité manifeste qui caractérise votre catégorie d’opportunistes, dans leur dimension d’homme public, n’est plus un secret pour personne.
En effet, si votre plume ne souffre d’aucune contestation en terme de qualité, votre limite est de choisir subtilement de vous arrêter sur la forme, occultant consciencieusement le fond, donc le contexte de la crise actuelle, c’est à dire, de l’exigence de la vérité des urnes.
Le point de départ de la problématique de fond est l’élection présidentielle du 27 août 2016, et par conséquent, la compromission du l’état de droit auprès de l’imaginaire collectif, donc, la disqualification de l’argument de la morale, comme caution de vos élucubrations.
Sous cet angle, la communauté nationale se serait réjouit de vous entendre rappeler à tous que la structuration des États modernes est adossée au principe de la séparation des pouvoirs. » Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir… » Fondement du principe de la séparation des pouvoirs.
Comprenez aisément que les Gabonais qui croient en la Nouvelle République, à ses règles et ses valeurs s’offusquent que vous soyez muet, lorsque de hauts fonctionnaires sèment la confusion dans la conscience collective, en manigançant une délégation conjointe mêlant Pouvoir Exécutif et Autorité Judiciaire, et dont, MBORANTSOUO, la représentante de cette dernière.
Vos prises de position publique doivent intégrer le fait palpable que la dérive de la République Gabonaise n’est pas une théorie, mais une réalité qui s’est transformée de promesse de bien vivre en asservissement quotidien.
C’est la conséquence d’une gouvernance catastrophique, dont vous en êtes également comptable. N’est pas directeur de l’école de la magistrature ou membre de la fegafoot qui veut au Gabon.
Pourquoi, vous, les enfants du Gabon, au profil académique émérite êtes enclin à mettre en cause votre pedigree, vous préférez la promotion du déni total de la réalité, à la volonté du peuple auquel vous appartenez ?
Arrêtez de vous comporter en mercenaire de la plume pour un groupuscule de personne majoritairement apatrides, dont la considération à l’égard des personnes précarisées relève de l’immoralité.
Mettez votre expertise au profit de vos compatriotes qui auraient eu de l’intérêt et de la reconnaissance, en hommage à votre défunte mère qui vous était chère.
Regardez le miroir de la Nation gabonaise, et assumez dans votre vision du Gabon que vous contribuez a détruire, face au bouillonnement de ses enfants, qui aspirent légitimement à une espérance.
Rassurez vous petit ingrat, nous avons depuis longtemps compris, que Jean Ping, comme pour beaucoup de vos semblables, est votre gagne pain, bien avant même l’élection présidentielle.
Rappelez vous également que notre conscience est notre propre tribunal. Encore faudrait-il que vous en ayez une.
En réalité, votre soutien mal dissimulé pour ce pouvoir moribon, raison de vos haines contre
Jean Ping, confirment chaque jour, au peuple gabonais qu’il a fait le bon choix. C’est pourquoi chaque fois que vos vomissures se déversent, ce peuple se réconforte dans sa conviction sur leur choix porté sur Jean Ping, et se mobilise plus nombreux chaque jour, autour de lui.
Ça passe et ça casse!!
La résistance !!
Je suis jean Nestor MOUNGOMO
Je suis né à lebamba au quartier Malongo
J’ai grandi à Mouila au carrefour des jeunes
Mon père était un homme de la forêt
Ma mère était une femme des champs et des rivières
Venez me chercher.