Il se passe dans la capitale provinciale du Haut- Ogooué, des scènes à la fois insolites et insoutenables. Difficilement acceptables surtout lorsqu’elles impliquent des sujets venus d’ailleurs dont l’apport pour notre pays est plutôt critiquable.
L’hospitalité qui caractérise le Gabonais fait parfois de lui, un être sous- estimé par ceux à qui il offre l’asile. Le comble quand cela concerne des membres de la communauté libanaise qui, contrairement à bien d’autres, ouest- africaines essentiellement, ont du mal à vivre en bonne intelligence avec les populations autochtones qui ne demandent pourtant que cela pour leur retourner l’ascenseur.
A Franceville, une scène qui ne manquera pas de faire le tour de la toile, scène pour le moins triste et ahurissante, vient de se produire, opposant des sujets libanais, employés par le beau-fils de Fidèle Andjoua, au 3ème adjoint au Maire de la commune de Franceville, pris à partie par ses agresseurs ne voulant pas se soumettre aux règles communales en vigueur, oubliant que force reste à la loi. L’édile qui tentait de faire régner l’ordre en faisant respecter l’opération « libérez les trottoirs », s’est heurté contre toute attente au refus d’obtempérer des Libanais dont les magasins sont situés dans la zone d’intervention du Maire.
Le Maire, Jules Ferry dont le mal aura été d’intimer l’ordre à des commerçantes de quitter le bord de la chaussée pour aller quelques mètres plus loin disposer leur marchandise. Il aura été couvert d’injures par des Libanais remontés qui estiment qu’ils sont, eux, propriétaires du sol et qu’ils n’ont pour cela de leçon à recevoir de personne, même pas de la municipalité.
Au grand désarroi des Francevillois qui se surprennent d’être traités comme des esclaves chez eux et sollicitent des plus hautes autorités qu’elles interviennent pour que pareil incident ne soit plus enregistré. Il est également demandé aux détenteurs du pouvoir public de s’investir considérablement dans des opérations de sensibilsation et d’assainissement de moeurs pour que tous les administrés, nationaux et expatriés, soient respectueux de la loi en promouvant le savoir- vivre et le vivre- ensemble.
Chartrin Cesard