MARIA MALAGARDIS, AURAIT-ELLE LA SCIENCE INFUSE ?

De la période de colonisation, nous retenons que le « nègre » n’était pas capable de penser. Depuis les écrits et les expérimentations scientifiques de l’Egyptologue Cheik Anta Diop, aucun blanc, scientifique fût-il, n’est venu contredire sa thèse savante. Le reste n’est donc que médisance.

 

S’il est démontré que ce sont les pouvoirs français qui sont, parce qu’ils installeraient au pouvoir des potentats africains, alors, il faut que les populations des pays concernés par cette forfaiture, le signalent et s’y opposent dans les règles de l’art. Mais, il ne saurait appartenir à des expatriés, fussent-ils Français, de s’immiscer surtout maladroitement dans la pseudo-analyse qu’ils semblent avoir du sujet, tant est qu’ils n’en n’ont pas la maîtrise. Que vient alors dans cette histoire faire une dame de surcroît déracinée, comprenons ses faibles et passagères intentions, même si elle se proclame spécialiste de l’Afrique, nous savons ce que cela veut dire et à quoi ça rime.

Qu’a-t-elle d’une spécialiste de la politique africaine de la France, de la politique tout court quand nous nous remémorons ses dérapages du genre de celui qui l’a conduite prétendre que l’élection d’Ali Bongo Ondimba en 2016 avait été truquée et validée par les réseaux françafricain ?

 

Comme si de là où elle est, elle ne sait pas qu’une élection démocratique est une sanction populaire. Veut- elle donc insinuer que le peuple gabonais est rétrograde au point de ne pas, lui- même, se choisir des gouvernants ? Qui croirait que ledit peuple a encore aujourd’ hui besoin de se faire dicter une conduite en la matière ?

 

Si Maria Malagardis a à se plaindre, que cette dernière s’asseye dans un fauteuil pour faire son introspection et réaliser que la colonisation a été l’une des pires infamies qu’ait enfantée l’histoire de l’humanité parce que avilissante et déshonorante. Ce n’est pas d’elle, fille de suppots de colons, comprenne qui voudra, de qui l’Afrique en général, le Gabon en particulier doit recevoir des leçons.

 

Que sait- elle en effet des élections truquées sur le continent africain ? S’est- elle assise un instant aux côtés, pas de la France focardienne et de l’autre France, si elle n’existe pas que dans l’imaginaire, pour se convaincre à quel point, le continent africain est spolié et vidé de beaucoup de ses âmes utiles, les autres étant par la faute de quelques compatriotes véreux, condamnés à subir le supplice ? Autant de questions qui doivent lui être posées bien avant qu’elle n’ouvre sa sale gueule !

 

Etre journaliste, encore moins journaliste français, ne prédispose pas, même quand on se proclame spécialiste de l’Afrique, continent à multiples facettes, à se répandre dans les médias, surtout pour ne rien apporter de nouveau sous le soleil, mais simplement mû par l’idée de faire, comme ont coutume de le dire nos enfants, le « buzz » et continuer à perpétuer chez de nombreux imbecilles que nous croyons qu’elle est, elle- même, l’argument selon lequel l’homme nègre reste et restera, quoiqu’il fasse, un sous- homme. Discours aujourd’hui démagogique et surrané si elle ne le savait pas encore.

 

Nous avons peut- être omis de faire référence à certaines de ses ambitions consistant à se rapprocher méthodiquement et sentimentalement de certains pouvoirs africains en quête de notoriété, pour se faire une place sous le soleil équatorial présenté comme très radieux, y compris pour des âmes, comme la sienne, en perte de reconnaissance dans l’Hexagone. Qu ‘elle sache que la « roue de l’histoire » dont parlait l’égyptologue sénégalais Cheikh Anta Diop continue de tourner. A elle de s’interroger dans quel sens ?

 

Ondamba Chartrin Césard

Redacteur en Chef