Yolande Ekouara, veuve Moukagni, c’est d’elle qu’il s’agit, elle s’oppose férocement à l’inhumation de Gédéon Moukagni son défunt mari à Nyali, son village natal situé dans la province de la Nyanga à quelques encablures de Ndende, sous prétexte que son mari avait souhaité se faire enterrer à Libreville,
Décédé le 13 juin 2021 à l’hôpital d’instructions des armées Omar Bongo Ondimba de Libreville, où il avait été admis après un malaise, la dépouille de l’enseignant d’histoire géographie ne sera pas inhumé comme prévu par la famille de Gédéon Moukagni tant que la veuve s’opposera. La loi ne dit-elle pas qu’à la mort de l’un des époux, le mariage cesse ?
Après moult rencontres pour organiser les funérailles de Gédéon Moukagni, le refus de la veuve pose problème. Elle veut absolument enterrer son défunt mari à Libreville, invoquant qu’elle exécute là, les dernières volontés de son défunt mari. Alors que ces allégations ne sont pas documentées. Une attitude qui révolte la famille du défunt qui ne comprend pas ses agissements.
Décision de justice contestée
Selon les us et coutumes qui sont des sources de droit, les avis sont tous contre la veuve Moukagni qui demeure sourde vis-à-vis de sa belle-famille. L’affaire a été portée devant une juridiction. Jugée, elle semble donner raison à Yolande Moukagni. Mais le rendu de la justice en première instance soulève des questionnements.
Il s’agit en réalité d’une vielle affaire similaire en 2018, dans laquelle les parents de Toussaint Mambangou, décédé en 2018 avaient été déboutés au profit de la femme.
La justice n’a pas fait son travail, l’affirmer convenablement au point de confondre deux affaires ? Cette décision de justice ressemble à un copié-collé. Elle l’impression que le juge aurait reçu des pressions extérieures.
Cette décision de justice qui lèse la famille et l’a poussé interjeté appel.La Veuve d’ethnie Obamba, refuse de se plier aux us et coutumes de son défunt mari. Ignorant les appels même de quelques membres de sa propre famille. Elle tient coûte que coûte à enterrer Gédéon Moukagni à Libreville, alors que la mère du défunt réclame le corps de son fils à Nyali où elle réside, pour y être inhumé au sein du cimitiere familiale où repose son père et l’aîné de la famille Moukagni.
La maman du défunt pourrait rejoindre son fils, étant donné que sa tension augmente et devient inquiétante pour cette femme du troisième âge.
