Réunis mardi autour du chef de quartier de Bambouchine, les populations se sont penchées sur des questions de développement. Notamment la réhabilitation de la route. Occasion de mettre en place un comité de suivi des projets liés à la route et à l’électrification du secteur. Les habitants ont rejeté la société adjudicataire des travaux de la route pour faute d’expertise. Tenant Gfra BTP responsable de la dégradation de la route. Le quartier situé dans le 6è arrondissement de la capitale gabonaise Libreville est dépourvu d’eau, d’électricité et la route est dans un piteux état.
Pour trouver un dénouement heureux à cette tragédie, qui n’a que trop durée. La société Gfra BTP a été sélectionnée sans appel d’offres au mépris du code des marchés publics. Alors qu’elle n’a pas l’expertise requise en la matière. Puisqu’elle a en son sein de personnes qui n’ont ni l’étoffe ni l’expérience pour ce type de travaux. C’e cest qui a énervé, les populations du coin, qui disent que cette société n’a pignon sur rue. Puisque malgré des recherches, elles ne savent où est situé le siège de cette entreprise. Il lui reproche également de faire du saupoudrage dans l’acquisition du matériel loué chez des syro-libanais.
Selon les riverains, il y a de cela trois (3) ans, la même entreprise avait obtenu le marché de l’électrification du quartier, curieusement les travaux avaient été bâclés et le marché avait été remis à une autre entreprise qui a d’ailleurs beaucoup avancé. La Banque Mondiale qui a financé les travaux avait même fait remboursé à hauteur de 300 millions sur les 700 millions du financement global du chantier.
Le retour de Gfra dans la zone avec un engin après le passage d’Ali Bongo et de son épouse dans le coin a mis le feu aux poudres. Au cours de la rencontre, les habitants ont simplement et purement demandé que les pouvoirs publics leur envoi une autre entreprise capable de mener ces travaux à bien.
« Nous avons été surpris de voir la société qui a fait trois (3) années à creuser les bourbiers, notamment Gefra, revenir demander au chef du quartier qu’il mette à leur disposition un comité de suivi », s’étonne Télesphore Edou.
