Au cours d’une récente diffusion en direct sur Facebook, Stéphane Nzeng a pris la parole pour faire des révélations saisissantes sur l’affaire Opiangha, affirmant que les informations divulguées jusqu’à présent ne représentent qu’une fraction de ce que les services de sécurité et les enquêteurs savent réellement sur ce sujet.
De retour au Gabon après les événements du 30 août 2023, les activistes Landry Washington et Stéphane Nzeng se retrouvent désormais confrontés à des ennuis judiciaires. Ils sont accusés d’atteinte à l’honneur, de diffamation et d’injures publiques, suite à une plainte déposée au pénal par Hervé Patrick Opiangah, un proche d’Ali Bongo.
Landry Washington, résidant aux États-Unis à l’époque, avait relayé un scandale de pédophilie dans le football gabonais révélé par le journaliste Romain Molina. En conséquence, il a qualifié Hervé Patrick Opiangah de « violeur », « pédophile », « voyou » et d’« assassin ayant tué des Gabonais pour maintenir les Bongo au pouvoir ». De son côté, Stéphane Nzeng, alors basé à Paris, a décrit Hervé Patrick Opiangah comme l’un des « prédateurs sexuels ».
Stéphane dit ne pas avoir peur il persiste et signe que les victimes d’Opiangha seraient plus nombreuses que toutes les victimes recensées jusqu’à ce jour.
Stéphane Nzeng a souligné que les dossiers concernant Opiangha sont nombreux et se trouvent notamment à la Direction Générale des Recherches (DGR), aux services spéciaux et au B2. Cependant, il a choisi de ne pas approfondir ces aspects, affirmant que les enjeux ne sont pas judiciaires mais politiques.
Selon lui, Opiangha, ayant été écarté du gouvernement depuis plusieurs mois, aurait recours au chantage pour tenter de revenir sur le devant de la scène politique alors que les échéances électorales se profilent à l’horizon.
Stéphane Nzeng a critiqué Opiangha pour ses tentatives de manipulation politique, le qualifiant de « citoyen modèle » qui, selon lui, dépose des plaintes uniquement pour restaurer sa position.
Il a accusé Opiangha d’avoir toujours utilisé des stratégies de chantage pour influencer les élections et a exprimé son scepticisme quant à la possibilité de changements significatifs dans la situation actuelle.« Ce n’est pas une affaire judiciaire mais une affaire de calcul politique », a déclaré Stéphane Nzeng, soulignant que Opiangha semble chercher à revenir en utilisant des tactiques de pression au lieu de véritables démarches juridiques. L’ancien activiste reste ferme dans sa position, affirmant qu’il ne craint aucune conséquence pour ses déclarations et que rien ne changera au Gabon en raison des manœuvres d’Opiangha.
L’affaire Opiangha continue donc de susciter des tensions, avec des accusations de manipulation politique et des questions sur la véritable nature des plaintes déposées. Les développements futurs pourraient bien influencer la scène politique gabonaise à l’approche des prochaines élections.
