À l’aube d’un référendum crucial pour l’avenir du Gabon, les cadres du Bloc Démocratique Chrétien (BDC) se sont réunis ce lundi 04 novembre 2024 au siège du parti, niché au cœur du quartier Ozangue de Libreville. Cette assemblée, orchestrée par le vice-président Clay Obame Akwé, avait pour dessein de définir les de campagne en faveur du « Oui » au référendum.
En présence de Claudine Ayo, présidente du parti, des membres du directoire et des représentants des différentes commissions électorales, la réunion a permis d’harmoniser la position du parti par rapport à ce scrutin décisif. Le BDC, qui a joué un rôle actif lors du dernier dialogue national inclusif, s’est engagé à soutenir la nouvelle constitution, perçue comme un renforcement de la démocratie et de l’état de droit.
Un soutien résolu pour la nouvelle constitution
Clay Obame Akwé, vice-président du BDC, a souligné l’importance de ce référendum pour l’avenir du Gabon. « Nous sommes à la veille d’une échéance capitale pour notre pays et pour l’avenir de la Genèse, l’avenir du peuple gabonais. Il était de notre devoir de nous réunir pour harmoniser notre position par rapport au référendum, » a-t-il déclaré.
Le BDC, en tant que parti de gouvernement, soutient fermement la nouvelle constitution, notamment en raison de son renforcement de la démocratie et de l’état de droit. La constitution prévoit également le financement des partis politiques, une disposition qui était jusque-là contenue dans le code électoral et qui est désormais inscrite dans la Constitution.
Une constitution en phase avec les valeurs gabonaises
La nouvelle constitution est également perçue comme étant adaptée aux valeurs traditionnelles et culturelles du Gabon. « Les constitutions que nous avons héritées de la France jusqu’à octobre 58 n’ont pas tenu compte de nos pesanteurs sociaux, économiques et culturels. Aujourd’hui, cette constitution tient compte de ces aspects, » a expliqué Clay Obame Akwé.
Le vice-président a également mis en avant l’article 43, qui stipule que le président de la République est le seul détenteur du pouvoir exécutif. Cette disposition vise à clarifier les responsabilités et à éviter les ambiguïtés passées concernant la gestion du pays.
Des arguments de poids pour convaincre
Pour promouvoir le « Oui » au référendum, le BDC a élaboré des arguments de poids. Parmi ceux-ci, la reconnaissance du mariage entre deux sexes opposés, excluant ainsi le mariage entre individus de même sexe, et la promotion des valeurs culturelles et traditionnelles.
« Ces arguments sont essentiels pour convaincre les plus sceptiques. Nous devons promouvoir la famille, la première institution d’un État, et faire la promotion de nos valeurs culturelles et traditionnelles, » a affirmé Clay Obame Akwé.
Une campagne de terrain intense
Le BDC, représenté sur toute l’étendue du territoire, prévoit de descendre sur le terrain pour battre campagne en faveur du « Oui ». Le vice-président, Clay Obame Akwé, se rendra auprès des militants à travers le pays pour mobiliser les électeurs.
« L’affaire n’est pas pour les chrétiens, l’affaire n’est pas pour les non-chrétiens, l’affaire est pour le pays, » a-t-il déclaré. Le BDC est déterminé à faire triompher le « Oui » pour le bien-être des Gabonais et le développement économique et social du pays.
Une volonté de changement inébranlable
Clay Obame Akwé a également souligné la volonté de changement qui anime le Comité de Transition de la République Islamique (CTRI). « Depuis le 30 août, le Gabon a changé de physionomie. Beaucoup de choses ont été réalisées en un an par rapport aux 14 dernières années. C’est une question de volonté, » a-t-il conclu.
Le BDC est convaincu que la nouvelle constitution, avec la volonté et l’engagement des militaires, permettra au Gabon de progresser vers un développement compétitif et prospère.