Référendum: MAGANGA MOUSSAVOU justifie son choix du « NON »

Le 16 novembre, les gabonais décideront s’ils adoptent ou non la nouvelle Constitution proposée par le gouvernement de la République. Pour Pierre Claver Maganga Moussavou, Président du Parti Social Démocrate (PSD), plusieurs raisons justifient son choix de voter « NON ». C’était lors d’une conférence de presse tenue hier mercredi au siège de son parti à Libreville.

Le Président du PSD avance comme raisons l’absence de plusieurs critères démocratiques.

« Les pédégistes orphelins se cherchent un tuteur, ils l’ont trouvé. Ils ont même réussi à faire oublier la farouche volonté du peuple de les voir disparaître : Cela est déjà une raison suffisante de voter NON.

Les mesures discriminatoires pour écarter les meilleurs de nos enfants parceque moins jeunes, cependant pétris d’expérience et de connaissance incline à voter NON.

Le régime présidentiel sans contre pouvoir qui aurait raison du pouvoir législatif par la menace de dissolution mettant ainsi au pas les parlementaires et ayant la haute main sur le pouvoir judiciaire, achève de nous conforter dans le Vote du NON.

Une Constitution qui engendrerait un homme fort, fondant tel un épervier sur des institutions faibles conduirait notre peuple à la déshérence sans réelle perspective d’avenir, il convient donc de voter NON.

L’amnistie des auteurs du Coup d’Etat en s’érigeant en libérateur alors qu’en réalité leur but affiché à Oyem est de subtiliser par la force le gibier dont les civils étaient et sont en quête, conduit ceux nombreux et lucides qui ont horreur de la dictature à voter NON, et parceque tout Coup d’Etat est anti-démocratique, anti-républicain, il convient de voter NON », a-t-il soutenu.

Pierre Claver Maganga Moussavou estime qu’il ne peut être indifférent à ce qui se passe dans le pays, en prenant sa part pour faire barrage à celles et ceux qui menacent la démocratie.

« Ceux qui sont mus par les besoins du ventre pour porter le OUI, condamnent notre pays à la dictature dont ils seront les premières victimes.

Ceux qui sont mus par les besoins d’une promotion pour porter le OUI condamnent notre pays à la dictature avec à la clé, l’angoisse forte des promesses non tenues.

Le Président de la Transition et le CTRI ne pourront nous libérer de toutes nos entraves que si et seulement si nous marquions notre volonté et notre détermination de briser nos chaînes qui nous lient par faiblesse, dont nous ne voulons pas nous défaire par paresse pour nous abandonner à un autre être humain temporairement fort qui viendra régler tous nos soucis sans le moindre effort consenti.

Faut-il rappeler que la souveraineté d’un Chef militaire et celle du peuple sont anti-nomique : le rapport de force fait que l’une chasse toujours l’autre « , a-t-il déclaré.

2 thoughts on “Référendum: MAGANGA MOUSSAVOU justifie son choix du « NON »

  1. Bonjour,
    Vous êtes en droit de voter non au référendum mais je ne comprends pas pourquoi vous associés le PDG à cela.
    Il y a eu un dialogue inclusive, des plates formes pour des propositions à faire pour la rédaction de ces textes. J’espère d’ailleurs que vous avez participé. Si non je me verrais le droit de vous chers grand frère que vous n’avez mot dire car lorsque l’on vous a donné la possibilité de dire les choses pour la rédaction de ces textes vous avez choisi de vous taire.
    Laissez donc les Gabonais faire leur choix qui est le oui !
    Car votre Non n’est pas valable aujourd’hui.

    Je dit Oui au référendum et faites comme moi.
    Car nous allons il y a déjà beaucoup de changements, dont la limitation de mandats présidentiel. C’est peut-être cet article là qui dérange notre Frère et aîné PIERRE CLAVER MAGANGA MOUSSAVOU. Car, depuis des années il aspire à ce poste pour pouvoir s’éterniser comme la famille Bongo à cause de cette loi il voit ce rêve partir en fumée. Alors que c’est le bon moment pour lui, l’occasion attendu de pouvoir enfin y accéder grâce au coup de la libération du CTRI qu’il dénonce aujourd’hui.
    Depuis qu’il s’oppose aux gouvernement en place quel acte fort à t-il déjà posé? Rien !
    Ne vous laissez donc pas distraire chers compatriotes allons-y aux urnes pour voter
    OUI !

    FEFE DE NANTES

  2. Bonjour,
    Vous êtes en droit de voter non au référendum mais je ne comprends pas pourquoi vous associés le PDG à cela.
    Il y a eu un dialogue inclusive, des plates formes pour des propositions à faire pour la rédaction de ces textes. J’espère d’ailleurs que vous avez participé. Si non je me verrais le droit de vous dire chers grand frère que vous n’avez mot dire car lorsque l’on vous a donné la possibilité de dire les choses pour la rédaction de ces textes vous avez choisi de vous taire.
    Laissez donc les Gabonais faire leur choix qui est le oui !
    Car votre Non n’est pas valable aujourd’hui.

    Je dit Oui au référendum et faites comme moi.
    Car nous allons il y a déjà beaucoup de changements, dont la limitation de mandats présidentiel. C’est peut-être cet article là qui dérange notre Frère et aîné PIERRE CLAVER MAGANGA MOUSSAVOU. Car, depuis des années il aspire à ce poste pour pouvoir s’éterniser comme la famille Bongo à cause de cette loi il voit ce rêve partir en fumée. Alors que c’est le bon moment pour lui, l’occasion attendu de pouvoir enfin y accéder grâce au coup de la libération du CTRI qu’il dénonce aujourd’hui.
    Depuis qu’il s’oppose aux gouvernement en place quel acte fort à t-il déjà posé? Rien !
    Ne vous laissez donc pas distraire chers compatriotes allons-y aux urnes pour voter
    OUI !

    FEFE DE NANTES

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