Dans un contexte de refondation politique et institutionnelle, Patrick Mbina Nzigou, cadre influent du département de la Douigny, a exprimé son soutien à la nouvelle Constitution proposée par les autorités de la transition.
Se positionnant résolument en faveur du *Oui*, il appelle les Gabonais à participer massivement au référendum pour bâtir un Gabon démocratique, souverain et moderne.
Selon Patrick Mbina Nzigou, ce projet de Constitution marque un tournant décisif dans l’histoire politique du Gabon. Il souligne que le texte est le fruit d’un processus ouvert et inclusif, où société civile, diaspora et populations autochtones ont été impliquées.
La consécration de la démocratie participative y est essentielle, tout comme l’alternance au sommet de l’État, garantie par la limitation du mandat présidentiel à sept ans, renouvelable une seule fois. L’interdiction d’une succession dynastique consolide davantage la rupture avec les pratiques du passé.
Le projet se distingue également par son engagement à protéger et promouvoir les droits des citoyens. Patrick Mbina Nzigou met en avant des dispositions innovantes telles que le droit à l’eau potable, à l’énergie, au travail équitable, et la reconnaissance des revendications des diasporas.
La lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance figurent également parmi les priorités, appuyées par une cour constitutionnelle renforcée et indépendante.
« Cette Constitution reflète notre essence en tant que Gabonais », déclare Patrick Mbina Nzigou, insistant sur la référence explicite à Dieu, aux ancêtres et à l’attachement aux traditions. Des mesures telles que l’intangibilité de la définition du mariage ou encore l’encadrement obligatoire de la jeunesse par le service militaire traduisent un respect des valeurs et coutumes locales.
Le cadre de Douigny apprécie l’institution d’un régime présidentiel monocéphale, avec un président chef de l’État et du gouvernement. Il se réjouit aussi de l’autonomie accordée au Parlement et du renforcement du rôle de l’exécutif, qui pourra collaborer efficacement avec les pouvoirs législatif et judiciaire, selon des mécanismes bien définis.
Enfin, la difficulté d’amender la Constitution garantit sa pérennité. La consultation populaire, les principes intangibles et le contrôle obligatoire de la cour constitutionnelle sur toute révision protègent le texte contre des dérives opportunistes.
Patrick Mbina Nzigou conclut en lançant un appel solennel : « En votant *Oui*, nous dotons notre pays d’un cadre institutionnel solide pour une transition réussie. C’est l’occasion d’unir nos forces pour bâtir un Gabon prospère et équitable. »
Le référendum apparaît ainsi comme une étape cruciale pour ancrer les ambitions démocratiques et économiques du Gabon dans un socle juridique pérenne. Aux urnes, citoyens !