Le projet de nouvelle constitution, était au coeur d’un important échange ce samedi 09 novembre 2024 sis derrière le marché du premier campement d’Akanda avec pour orateur Luc ONDIAS, Député de la Transition et Directeur de Campagne dans le premier arrondissement de la commune d’Akanda. De son discours, on retient un projet de constitution qui permet au pays de s’approprier ses propres ressources naturelles tout en s’appuyant sur sa diversité culturelle symbole d’une identité unique et nécessaire pour la construction du pays.
Jamais un élu de la Transition était déjà venu parler du projet de nouvelle constitution, sans langue de bois comme l’aurait fait Luc ONDIAS le samedi 09 novembre dernier derrière le marché du premier campement d’Akanda.
Cette pédagogie constitutionnelle pleine de franchise et de vérités, permet toujours de rassurer les populations sur l’esprit qui anime ce projet de nouvelle constitution.
Car, il faut le dire, il ne permettra jamais a tout le monde de tomber d’accord sur l’ensemble de ses 173 articles. Mais néanmoins, c’est un projet de nouvelle constitution qui permet au pays d’avoir des fondations plus solides pour bâtir l’avenir du pays.
Et pour cause, » il faut voter « Oui » parce qu’il faut commercer à reconstruire le Gabon. On ne peut pas à chaque fois repousser les travaux de construction », a souligné le Député de la Transition également Directeur de Campagne du premier arrondissement dans la commune d’Akanda.
Et ce, malgré les divergences d’opinions qui auront alimenté les débats parlementaires pendant les travaux de la constituante. » Nous en avons beaucoup échangé, et parfois nous étions au bord d’une explosion verbale surtout en ce qui concerne les dispositions sur l’éligibilité d’un président qui disaient au départ, qu’il fallait être d’un père et d’une mère gabonaise pour être présidentiable. Mais, nous pouvons nous réjouir puis que nos discutions à la constituante ont permis de faire évoluer cet article pour le rendre plus à l’unisson de l’entendement des gabonais », a rappelé le Député de la Transition, Luc ONDIAS.
D’ailleurs, l’auditoire du jour a pu noter tout le bon sens qui a animé le discours du parlementaire de la Transition, lequel pour une fois, a reconnu que les divergences d’opinions pouvaient constituer une force dans le renforcement démocratique du pays.
En ce sens, Luc ONDIAS pense même que la diversité culturelle du Gabon, augure une véritable force pour le pays » nous avons plusieurs langues, plusieurs ethnies et plusieurs coutumes, qui sont autant de différences qui fondent notre richesse », a-t-il précisé .
Sur un autre plan, le Député de la Transition reconnaît que l’on ne peut pas toujours être d’accord avec les 173 articles du projet de constitution, mais qu’il était nécessaire d’apprécier les articles qui permettent au pays d’évoluer. C’est le cas, de cette disposition contenue dans le préambule et qui indique » notre pays s’engage à s’approprier ses propres ressources naturelles ». Cette réalité, devrait justement influencer sur le volet social des gabonais car cela sous entendrait plus de création de richesses pour le pays. Nonobstant que l’on parle d’un pays, qui a énormément souffert de l’exploitation de ses matières premières.
Il y a donc lieu, selon le Député de la Transition Luc ONDIAS, de voter pour le oui lors du référendum. Car, il permettra au pays de sortir de son ornière en adoptant des institutions fortes sur lesquelles peut se construire le nouveau Gabon.
D’autant qu’on ne peut occulter le fait que le projet de constitution introduit d’autres avancées à l’instar de la liberté et des droits fondamentaux comme le droit à l’électricité et à l’eau, deux services publics au centre de toutes les préoccupations. On notera également que le Directeur de Campagne pour le premier arrondissement de la commune d’Akanda, cite aussi le droit à l’éducation et l’indépendance de la justice, comme des acquis inaliénables dans le projet de constitution.
L’occasion pour Luc ONDIAS, de rappeler aux populations que cette nouvelle loi fondamentale va réagir notre pays au-delà du siècle avenir. » Beaucoup parmi nous ne serons peut-être plus, mais nos enfants, nos petits enfants et arrières petits enfants, pourront en bénéficier de ce travail que nous faisons aujourd’hui », a conclut le Député de la Transition tout en invitant les akandais et akandaises à voter massivement pour le » Oui ».
Michel MBINAH