Le Gabon pleure l’un de ses hauts dignitaires militaires et politiques. Le général à la retraite Idriss Firmin Ngari est décédé ce mardi à l’âge de 79 ans dans un hôpital de Rabat, au Maroc, a-t-on appris de source familiale.
Figure emblématique du régime d’Omar Bongo Ondimba, Idriss Ngari laisse derrière lui l’image d’un homme d’influence, au parcours militaire et politique exceptionnel. Né le 2 avril 1946 à Ngouoni, dans la province du Haut-Ogooué, il entame sa carrière militaire en 1968 avant de gravir rapidement les échelons jusqu’à devenir chef d’état-major des forces armées gabonaises entre 1984 et 1994.
Parent du président Omar Bongo, sa proximité avec le pouvoir lui ouvre les portes du gouvernement. Il occupe tour à tour les portefeuilles stratégiques de la Défense (1994-1999), des Transports (1999-2002), de l’Intérieur (2002-2004), des Travaux publics (2004-2007), du Tourisme (2007-2009), et enfin de la Santé en 2009. Membre influent du Parti démocratique gabonais (PDG), il siégera également à l’Assemblée nationale en tant que député et vice-président.
Longtemps considéré comme un pilier du régime, Idriss Ngari a su conjuguer loyauté, autorité et discrétion tout au long de sa carrière. Son décès marque la fin d’une époque pour de nombreux Gabonais, notamment ceux qui ont connu les grandes heures de la République sous Omar Bongo.
La date du rapatriement de sa dépouille et les modalités des obsèques officielles n’ont pas encore été communiquées.
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