Dans une déclaration empreinte de gravité, Joachim Mbatchi Pambou, président du Forum pour la Défense de la République (FDR), a réuni ce jour les forces vives signataires de la Charte du Rassemblement des Bâtisseurs pour dresser un bilan, regarder l’avenir et rappeler l’exigence d’engagement patriotique alors que le Gabon s’inscrit définitivement dans l’ère de la Cinquième République.

Devant les présidents de partis, la presse et les citoyens, Mbatchi Pambou a salué le chemin parcouru depuis le « coup de libération du 30 août 2023 », évoquant un tournant décisif de l’histoire nationale, couronné par l’adoption d’une nouvelle constitution lors du référendum de novembre 2024 et l’organisation des premières élections véritablement libres et transparentes. « La supra volonté du peuple souverain a été respectée », a-t-il affirmé, insistant sur la légitimité du processus initié par le Président de la République.
En homme de conviction, il a placé l’intérêt supérieur de la Nation et des générations futures comme boussole de l’action politique : « L’essor vers la félicité ne doit pas être une réalité pour les uns et un mirage pour les autres. […] L’engagement politique ne doit plus être perçu comme un raccourci pour acquérir fortunes et positions de privilèges, mais comme étant une volonté de se mettre au service de ses concitoyens. »

Au sujet de la plainte déposée en France par Sylvia Bongo et son fils Nourredine Bongo Valentin, l’orateur ne masque pas son indignation devant ce qu’il qualifie de « Saga sans fin de la déchéance de ceux qui hier, croyaient faire du Gabon une dynastie césarienne. » Il ironise ouvertement sur le sort de l’ancienne famille présidentielle : « Je crois que des personnes qui ont toujours eu le petit beurre et les croissants au petit déjeuner en permanence, dans un environnement aseptisé et à l’air conditionné […] ne pourraient crier qu’à la torture », avant d’aller plus loin : « À la prison, Sylvia BONGO et son fils retourneront ! Confisqués, leurs biens mal acquis seront ! Et ce, peu importe le temps que cela prendra. »

Joachim Mbatchi Pambou n’a pas manqué l’occasion de dénoncer la tentative de pression sur la souveraineté nationale : « Ce déchainement médiatique autour de la plainte […] n’est, à notre avis, qu’un moyen ignoble de pression utilisée par les réseaux mafieux de la France-Afrique pour que le Président de la République annule sa décision. » Il réaffirme au nom des signataires leur soutien indéfectible à Brice Clotaire Oligui Nguema, « le patriote et nationaliste » qui a obtenu « 94,85% des suffrages accordés par le peuple souverain ».

L’appel est donc lancé : « Restons mobilisés pour l’accompagner dans l’immense œuvre de construction nationale déjà entamée. […] Le Gabon n’est pas à vendre, nos richesses sont à nous, et nous, nous décidons comment nous les exploitons à travers des partenariats gagnant-gagnant. »
Enfin, il salue la création de l’Union Démocratique des Bâtisseurs, tout en appelant à la reconnaissance de l’effort collectif, concluant sur une note de confiance : « Je ne laisserai personne d’entre vous sur le carreau, faites-moi confiance. Soutenez-moi d’abord, je vous renverrai l’ascenseur. »
Vibrant plaidoyer pour la souveraineté, défense d’une éthique républicaine et appel à l’unité nationale : sous la parole de Joachim Mbatchi Pambou, la République gabonaise trace le sillon résolu d’un avenir à bâtir, ensemble.

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