DÉCLARATION DE PRESSE: « De Réagir au FGIS , ma part de vérité » (Persis Lionel ESSONO ONDO)

Gabon, le 24 juillet 2025 – Suite aux accusations publiques relayées à l’encontre de ma personne , en ma qualité d’ancien membre actif , cofondateur et President par intérim du parti Réagir, il apparaît nécessaire de rétablir les faits avec rigueur et responsabilité.

Lors d’une récente déclaration publique une nouvelle estocade malveillante est portée sur ma personne mais plus largement sur le parti Réagir placé sous la responsabilité historique et légitime de François Ndong Obiang pour qui , malgré les désaccords exprimés lors de ma démission de Reagir , j’ai gardé une parfaite considération et un profond respect.

Les chefs d’accusation évoqués — atteinte à l’unité, défaut de versements de cotisations, usage de faux, et violation de domicile — sont non seulement infondés, mais relèvent d’une tentative manifeste de discrédit personnel, sans base factuelle ni légale.

SUR L’UNITÉ DU PARTI RÉAGIR

Je me suis constamment illustré comme un acteur du dialogue et de la cohésion. J’ai œuvré pour des débats constructifs, privilégiant l’écoute et la médiation. Mon engagement politique depuis 2009 a été guidé par un esprit d’ouverture, et non de division. Je n’ai jamais insulté un adversaire politique ou porter des invectives personnelles sur qui que ce soit.

Résident en Côte d’Ivoire et n’ayant aucune fonction officielle au sein du Parti dont je suis un des cofondateurs , j’ai été sollicité à plusieurs reprises pour conduire des missions de médiation entre les frères Ndong Obiang et Leyama, deux personnalités que nous avons placé à la direction de notre mouvement politique. Le clan Leyama conduit par Monsieur Félix Bongo n’a jamais voulu s’assoir pour trouver une solution définitive aux divergences internes .

Mieux . ils ont créé une section dissidente au sein du parti dans le but de faire de Réagir l’opposition à la transition conduite par le Chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema. Fidèles à notre ligne politique , le directoire de Réagir a immédiatement refusé de s’inscrire dans cette démarche sans aucune raison valable. C’est pourquoi nous avons pris nos responsabilités, dans le strict respect des statuts du parti , nous avons défendu nos valeurs et rappeler à l’opinion que Réagir n’appartient pas à Félix Bongo mais à tous ses militants.

Nommé Président Intérimaire, j’ai conduit des discussions avec Michel ONGOUNDOU , j’ai personnellement interpellé Félix Bongo et j’ai tenté tant bien que mal à mettre les uns et les autres autour de la table . Pour restaurer la dignité de nos militants, sans violence et en présence de deux huissiers de justice nous avons repris le contrôle du siège du parti que Félix Bongo avait abandonné entre les mains de deux gardiens étrangers et un agent de la SGS armé et accompagné de deux chiens de garde.

Sans effraction , avec les membres de mon bureau exécutif, j’ai ouvert les portes du siège du parti à toutes les fractions opposées. Suivant ainsi les recommandations du juge des référés qui, après avoir été saisi par mes soins nous a demandé de résoudre le problème au sein des instances du parti conformément aux dispositions des articles 45 des statuts et de l’article 09 du règlement intérieur. Cette décision de justice est archivée et disponible.

Mais, malgré cette décision qui aurait pu nous conduire à l’apaisement, le clan Leyama sous l’impulsion de Félix Bongo c’est englouti dans le mensonge, des manœuvres de déstabilisation, des cabales médiatiques , le mépris des militants et une méconnaissance criarde des statuts et règlement intérieur du parti. Il prendront des décisions illégales frappées de nullité parce que sans aucune base légale. Des décisions pour satisfaire leurs égos surdimensionnés.

À la suite du deuxième Congrès ordinaire du parti j’ai décidé de prendre mes distances avec cet environnement nocif. Si des aînés sont incapables de s’assoir pour trouver une solution définitive à des divergences surmontables je ne sais pas ce que j’aurais pu faire d’avantage.

J’ai quitté RÉAGIR , mais mon ombre semble toujours peser sur la conscience de Félix Bongo et ses larbins . Je comprends que je vous manque mais comprenez que désormais, mon honneur et ma dignité ne seront plus bafoués.

SUR LES COTISATIONS 

Les accusations relatives à un prétendu défaut de contribution financière sont démenties par les archives internes du parti. M. Essono Ondo a régulièrement apporté son soutien, tant moral que matériel, aux différentes activités du mouvement. Rien ne justifie donc cette mise en cause arbitraire.

Pendant mon magistère en qualité de Président Intérimaire du Parti RÉAGIR , j’ai dépensé plus de 40 millions de franc CFA dans les actions et activités du parti . J’ai investi 25 millions dans l’organisation de la Caravane Constitutionnelle en faveur du OUI au scrutin référendaire; J’ai participé en investissant plus de 5 millions dans la campagne d’installation du parti sur le territoire national. J’ai mobilisé des fonds pour payer les salaires des permanents du parti et investi plus de 10 millions de francs dans la campagne présidentielle du parti Réagir en soutien à la candidature de notre champion Brice Clotaire Olingui Nguema. Toutes ces dépenses sont documentées et archivées . Je n’ai pas demandé à être remboursé. Certains sont ministres , directeurs de cabinet, signent des marchés avec l’Etat, moi je suis retourné à mes affaires personnelles.

Je vous dois quoi monsieur Bongo Félix ? Pourquoi tant de haine ?

Allez-vous aussi me porter plainte ?  

Comme le tribunal de Libreville devient l’endroit idoine pour parler à ceux qui vous ont accompagné, ceux qui étaient à vos côtés quand Ali Bongo et sa famille vous traquait en France pour détournement des fonds dans l’affaire des fourgons blindés .

Monsieur Bongo sait-il qu’il n’y a pas de prescription en matière de détournement des deniers publics ? 

Chers frères et sœurs , mes chers compatriotes, mes amis ,

J’ai gardé le silence par respect à mon rang et à mes qualités mais surtout à cause de la fraternité à laquelle j’ai cru et donc je croyais encore jusqu’à ce que je découvre que Félix Bongo est le principal instigateur de la cabale publique dont j’ai été victime lors de ma nomination en tant qu’Administrateur Directeur Général du Fond Gabonais d’investissement stratégique ( FGIS) . Oui , les mêmes journalistes qu’il avait payé pour relayer des mensonges sur mon parcours et mon CV sont venus me demander de miser plus pour me réhabiliter dans l’opinion ce que j’ai refusé , conscient de ce que je n’avais rien à me reprocher car je n’ai jamais transmis mon CV à une autorité publique pour être nommé à cette fonction. J’ai un parcours scolaire et universitaire connu de mes concitoyens, mes condisciples au Gabon comme en France connaissent mes réussites et mes échecs, j’ai fondé ma Banque d’affaires sans le soutien de qui que ce soit je n’avais donc aucune raison de mentir sur mon parcours professionnel pour avoir une fonction pour laquelle je n’ai jamais postulé. À mon âge , après plus de 20 ans de vie entre l’Europe et l’Afrique, je n’ai jamais été condamné par un tribunal. Je suis fier de ce que je suis et de ce que j’ai accompli dans ma modeste vie . Je sais d’où je viens , je suis un pure produit de l’école Républicaine , je suis un enfant de Cocotier, de l’école MONT-FORT, de l’université Omar Bongo à la Faculté de droit de Nancy les preuves de mon brillant passage dans ces institutions exigeantes existent et les Maîtres que j’ai eu peuvent en témoigner.

J’estime qu’après tout ce qu’ils ont entrepris pour me salir et toute la peine causé à ma famille, le préjudice à mes activités professionnelles solidement etablies en Côte d’Ivoire avant cette affaire , je n’ai plus le droit de me taire .

SUR l’USAGE DE FAUX CACHET 

À ce jour, aucun élément de preuve n’a été fourni pour appuyer cette allégation grave. En l’absence de toute condamnation judiciaire , cette accusation apparaît comme une construction délibérée pour nuire à mon intégrité.

Est-il besoin de rappeler ici qu’en vertu des dispositions des statuts du parti Réagir François Ndong Obiang pleinement investi de son pouvoir discrétionnaire de président statutaire du parti m’a nommé président intérimaire. Qu’à la suite de cette nomination j’ai reçu du parti les outils nécessaires à l’exercice de cette fonction que j’ai occupé pendant 6 mois . Que le cachet de président intérimaire que j’ai utilisé dans mes fonctions n’est pas un faux . Comme tous les présidents intérimaires nommés dans les autres formations politiques ( union nationale, RPM ) j’ai signé en cette qualité avec le cachet correspondant à mes attributions. Il faut être de parfaits néophytes du droit pour considérer qu’il y a en l’espèce une infraction pénale. Pour leur culture personnelle, l’infraction en droit gabonais est constituée par trois éléments : un élément légal , un élément matériel et un élément moral . Je n’ai jamais eu l’intention de frauder car j’ai été régulièrement nommé et qu’en conséquent j’ai signé tous les actes relatives à ces fonctions avec le cachet mis à ma disposition par le parti . En outre, Félix Bongo et ses conseillers juridiques semblent avoir oublié qu’il n’y a pas de faux sans existence du vrai. Sans ces trois éléments il n’y a point d’infraction pénale.

En conséquence , l’opinion doit comprendre que la cabale subie par François Ndong Obiang et par ricochet par moi même n’est qu’une illustration des frustrations de Monsieur Bongo Felix et de ses compagnons..convaincus de leur capacité de nuisance, ils pensent qu’ils peuvent continuer à utiliser les autres et à se servir de REAGIR pour pour monnayer leur pseudo engagement politique.. de vrais adeptes de la ploutocratie , des ventriloques dont la seule ambition est de faire de RÉAGIR un moyen de pression sur le Gouvernement de la République. Conscients qu’ils n’ont jamais voulu que je me mette au service du Président de la République et de sa vision ambitieuse pour le Gabon , sans émarger dans leur officine obscurantiste , ils se sont donnés pour mission de me torpiller par tous les moyens. Ma foi en Dieu et les valeurs traditionnelles dont je suis le réceptacle dans la tradition Ekang m’enseigne que la vérité triomphe toujours et comme disait mon grand père Elie Nguema Ondo , la majorité n’a pas toujours raison.

Après avoir démissionné de Réagir ils ont trouvé une nouvelle cible à abattre, François Ndong Obiang, sa fulgurante ascension politique leur passe au travers de la gorge. Contrairement à ce que la commune renommée pense , je suis celui qui permit à François Ndong Obiang d’accepter enfin d’entrer en politique.. j’ai du voir en lui un talent, un homme dont le Gabon a besoin dans le cadre de la nouvelle offre politique que nous étions en train de construire à Paris . Je n’ai aucun regret, Dieu est fidèle et ses desseins se réalisent toujours. J’y crois plus que tout .

Mystificateur invétéré, auteur de plusieurs tracts à l’époque contre le procureur Alaba Fall et plume de plusieurs activistes contre feu President Omar Bongo Ondimba , Félix Bongo pense qu’il peut continuer impunément à détruire des destins et des vies . Je ne serai jamais sa victime expiatoire.

Monsieur Bongo Félix a oublié que le Gabon a changé que les hommes et les femmes de ce pays ne sont plus dans la caverne des Bongo Ondimba. Que Brice Clotaire Oligui Nguema n’est pas Ali Bongo Ondimba. Que notre génération n’est pas comptable des aigreurs familiales et de ethnocentriques de Félix Bongo.

Nous appelons donc à la fin immédiate de ces attaques sans preuve contre une personne dont le parcours a toujours été empreint de loyauté, de travail et de respect des institutions.

Ce communiqué vise à rappeler que la vie politique ne peut s’exercer sur la base de la diffamation, de la manipulation et de la peur. Il est temps de privilégier la vérité et l’éthique.

Il est temps de bâtir un Gabon fort et prospère. Les enjeux de notre développement sont plus importants que toutes ces cabales sans queue ni tête. Je me réserve par ailleurs le droit de saisir les juridictions compétentes si jamais mon nom est encore cité dans les querelles d’un parti politique dont je ne suis plus membre.

Je vous remercie 

Que Dieu bénisse le Gabon et son peuple. 

Persis Lionel ESSONO ONDO

Juriste & Banquier d’Affaires

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