AGASA: Dr. Jean Delors BIYOGUE BI NTOUGOU dément être en conflit avec son DGA

Jadis, les choses étaient simples. Très simples. Le linge sale se lavait en famille. Loin des regards indiscrets. Mais ça, c’était avant. Bien avant l’arrivée des réseaux sociaux. À l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire ( AGASA ), la rumeur a été colportée par certains médias, donnant le Directeur général de l’agence, Dr Jean Delors BIYOGUE BI NTOUGOU et son Directeur général adjoint, le Commandant Oscar SADIBI MAPANGOU en conflit ouvert. Il n’en est rien. L’information a été démentie de vive voix par Dr BIYOGUE BI NTOUGOU lui-même. C’était le 25 juillet dernier, au cours d’une émission télévisée où il répondait aux journalistes. 

Pour le patron de l’AGASA, ceux qui ont donné une telle information, sont tombés dans l’exagération. Selon lui, les gens ont fait une mauvaise interprétation de plusieurs faits.

Au commencement, il y a eu cette mission sur le terrain où le Commandant Oscar SADIBI MAPANGOU avait fait fermer deux unités clandestines de fabrication d’eau en sachet, dévoilant au grand public l’ampleur de l’insalubrité dans laquelle baignaient ces produits consommés chaque jour par des milliers de Gabonais. Bien que cette opération ait été saluée par de nombreux consommateurs, dans un communiqué relayé dans les réseaux sociaux, Dr. Jean Delors BIYOGUE BI NTOUGOU avait souligné que « l’opération menée par le DGA n’avait pas respecté les procédures légales requises », remettant ainsi publiquement en question la légitimité de l’action. Puis, il eut cette note d’intérim signée par le DG le 13 juin 2025. « Durant mon absence du lundi 16 au mardi 24 juin 2025 inclus, mon intérim sera assuré par Madame Luce Clara EBIMI OTSOBI épouse MBADINGA, Déléguée Qualité de l’AGASA ». Une cheffe de service à la place du DGA ! Il n’en fallait pas plus pour ouvrir le feu.

S’en est alors suivie la déferlante d’une meute de francs-tireurs aux trousses du DG. Très vite, les rumeurs d’un conflit entre Dr Jean Delors BIYOGUE BI NTOUGOU et son Directeur général adjoint, le Commandant Oscar SADIBI MAPANGOU a été largement amplifiée par les loups, les vautours , les tueurs à charge et à gages; ceux-là qui agissent derrière les rideaux, dans les réseaux sociaux; les esprits de nuisance et les bonimenteurs qui sont devenus maîtres dans l’art de fabriquer des inepties; des spécialistes du lynchage dont le sport favori est de dresser les murs entre les manageurs, d’allumer les braises incandescentes, de savourer les incompréhensions.

Interrogé sur le supposé conflit entre lui et son DGA, Dr. BIYOGUE BI NTOUGOU estime qu’il y a eu un malentendu à ce sujet; sans cacher sa désapprobation au fait que les journaux et les réseaux sociaux en ont fait allègrement le relai.

« C’est les médias qui en font un affront. Il y a eu un désaccord ponctuel, mais aujourd’hui les choses vont bien entre le DG et le DGA », a-t-il déclaré, le 25 juillet dernier sur le plateau d’une émission télévisée à large audience.

Dr Jean Delors BIYOGUE BI NTOUGOU, a également rappelé, afin d’éclairer l’opinion, que le rôle du DGA, tel que défini dans les statuts de l’AGASA, est celui d’un assistant, et non d’un suppléant, ce qui lui laisse une marge de manœuvre dans la désignation d’un intérimaire lors de ses absences.

C’est donc sur des malentendus que la polémique a enflé et dégénéré en une soit disant passe d’armes entre le DG et son adjoint. Et le couac n’est imputable ni à l’un, ni à l’autre. . . Loin s’en faut. À la vérité, les deux hommes ne s’étaient pas encore expliqué que la situation a été divulguée dans les réseaux sociaux. C’est un secret de polichinelle à dire, c’est connu de tous, que la confidentialité des courriers ou des affaires internes est devenue désormais un vœu pieux dans la gestion des administrations gabonaises.

On observe de jour en jour, une espèce de banalisation des dossiers traités dans les administrations. Tout est dans la rue, à la merci de n’importe quel quidam, comme si tout échange épistolaire entre hauts responsables en contexte de démocratie devrait nécessairement dégénérer en conflit de personnes. Ceux qui se trouvent dans le chaudron du management le savent; ils en sont avertis et devraient en conséquence, prendre ce qui vient des réseaux sociaux avec prudence et des pincettes. Le Directeur général de l’AGASA qui ne vit pas sur une autre planète le sait. Il a cerné les malveillantes manigances et fleuré le coup tordu.

Bien qu’il se soit retrouvé sous les feux nourris des francs tireurs, les flingueurs et les « chargés de mission » , Dr BIYOGUE BI NTOUGOU a gardé son calme et son sang-froid, face à la dure réalité des sévices des réseaux sociaux.