QUI ENTRETIENT LA CHIENLIT À LA CNLCEI ?

Il y a comme un désordre ambiant à la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) où l’on a du mal à comprendre qui est responsable de quoi et pourquoi certaines décisions capitales ne sont pas prises en compte par certaines autorités qui donnent tout l’air d’en faire à leur tête.

L’institution semble, à la lumière de nos toutes récentes investigations, évoluer en marge des standards nationaux, cultivant une autarcie comportementale, fait gravissime, au sommet où certaines autorités s’illustrent par un mépris exacerbé des textes et décisions, y compris ceux pris en Conseil des ministres ou issus d’un décret présidentiel comme si elles étaient au-dessus du président de la Transition. Tel est le cas du Chef de Service « Ressources Humaines », pourtant nommé Vice-Consul 2 à Bata en Guinée-Équatoriale, lors du Conseil des ministres du samedi 31 août 2024, qui refuse de rejoindre son poste d’affectation, continuant donc d’exercer au sein de la Commission où elle, c’est une dame, continue d’apposer son visa sur les documents officiels. La CNLCEI serait-elle devenue la cour du roi Pétaud où les responsables sont permis de se comporter comme bon leur semble ?

Comment expliquer qu’une autre dame, cette fois radiée pour absentéisme notoire, faisant partie des personnels d’appui, suite à un contrôle et à la vigilance de la Task-Force, ait été réintégrée et surtout affectée à la Direction financière ?

Screenshot 2024 10 01 00 41 39 959 com.google.android.googlequicksearchbox editLa responsabilité de la cheville ouvrière que représente, comme dans toute Administration qui se respecte, le Secrétariat général qui, le premier, devrait rendre compte aux enquêteurs, est, nous semble-t-il, engagée, sauf que dans le cas d’espèce, il est difficile, au vu de la réalité du terrain, de tirer hâtivement à boulets rouges sur l’actuel Secrétaire générale presque obligée de faire contre mauvaise fortune, bon cœur, la Secrétaire générale qui use de sagesse, ne se fiant qu’aux textes, laissant les bœufs courir, mais jusqu’à quand encore ?

 

Ondamba Chartrin Césard

Redacteur en Chef