Créée après les indépendances par la volonté manifeste des plus autorités de la République, la chaine nationale était jadis la fierté des gabonais. Mais depuis plusieurs années elle a meurtri les coeurs des gabonais et traverse par la même occasion des situations assez difficiles.
Mais ce qui devrait être le miroir d’un pays et la joie d’un peuple est devenu l’ombrage du Gabon et le malheur de ses habitants.
Pourtant, plusieurs Dégé se sont succédé pour y apporter leur expertise, mais sans gain de cause, les mêmes causes produisant les mêmes effets.
Cependant il y’ a quelques mois un nouveau directeur général a été nommé à la tête du groupe Gabontélévision, Sébastien Ntoutoume Bekale, un baroudeur ayant fait ses classes au sein de cette maison. Et, depuis son arrivée, Gabontélévision retrouve petit à petit ses lettres de noblesse.
L’information est désormais traité avec beaucoup d’ impartialité. Les journalistes peuvent maintenant faire leur travail sans pression autocensure.
A son arrivée, la maison Georges Rawiri ressemblait à une poubelle, les toilettes étaient inutisables et le parc automobile quasi inexistant. Plusieurs véhicules détournés et retrouvés chez des particuliers, d’autres vendus ou encore abandonnés dans des garages. A cela s’ajoute le groupe électrogène mobile d’une valeur de 200 millions avait déjà mis aux enchères pour un montant dérisoire de 20 millions. Le car mobile ( 500 MILLIONS), permettant la transmission des événements en direct en panne depuis 4 ans pour une maudique somme de 15 millions pour réparation va être fonctionnelle d’ici peu de temps.
Et pourtant la chaine nationale produisait 50 millions de francs de recettes publicitaires tous les mois . Aujourd’hui ce montant aurait considérablement baissé à 25 millions selon les informations mises à la disposition du conseil d’administration par le directeur financier et l’agent comptable du trésor affecté à Gabontélévision. Les charges quant à elles s’ élèvent à 45 millions de francs.
Après vérifications par les services de la direction générale, il a été amené de constater plusieurs incohérences entre l’argent versé par les annonceurs et la comptabilité. Les services de la cour des comptes, le procureur de la République, les services de répression de fraudes sont invité à s’ y interesser.
A qui profient les grèves au sein de cette maison?
L’on peut aller chercher la réponse du côté de la direction financière, de l’agent comptable qui seraient de connivence avec le syndicat des professionnelles de la communication (SYPROCOM).
Dès qu’un directeur général commence à s’ intéresser à la gestion financière des ressources de la chaîne, tout de suite il y a une levée de bouclier du Syprocom assortie d’une menace de grève.
Quel rôle devait jouer le syndicat aujourd’hui? Pourquoi le Syprocom parfaitement informé des problèmes de la maisons ne dit mot quand il s’agit de défendre les intérêts des travailleurs ?
Maintes fois le nouveau directeur général s’est ouvert a ses collaborateurs afin qu’ils soient trouvé des solutions pour éradiquer le mal qui gangrène cette maison depuis de nombreuses années.
Les responsables du syndicat qui réclament à tue tête les primes de rendement sont invisibles à leurs postes. Angèle Revignet qui à l’origine est monteuse et totalement déconnectée des nouvelles normes techniques. Au lieu de profiter du partenariat entre la chaîne nationale et la chaîne panafricaine « Label TV », qui consiste à former les techniciens sur les nouveaux logiciels de montages, elle passe son temps à faire du syndicat sa bouée de sauvetage. Quant à Patrick Nzoghe Bekale, affecté régulièrement à la rédaction n’a plus jamais été aperçu en reportage depuis plus de 4 ans. Vibran Asseko quant à lui négocierait le poste de directeur des actualités télé alors qu’il est agent à la Radio Gabon.