En associant le 2 août dernier la société civile gabonaise dans le cadre de la première édition du Prix national des droits de l’Homme, le Ministre gabonais de la justice, Edgard- Anicet Mboumbou Miyakou, dont l’allocution aura été plus que révélatrice de sa volonté d’œuvrer inlassablement à la matérialisation du vœu cher au chef de l’État Ali Bongo Ondimba de faire du Gabon un véritable État de droit, a pour ainsi dire démontré qu’il entendait passer de la parole aux actes dans des délais raisonnables. Manifestation, si cela en valait la peine, de son engagement, les récompenses remises en concertation avec ceux qui ne sont ni juges, ni partie dans l’observation de la vie de la cité, à des personnalités dont l’œuvre saluée en faveur des Gabonais, parce qu’immense et désintéressée, méritait bien qu’on la prime. Il était donc plus que justifiée que la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, fasse partie des heureux récipiendaires.
En effet, l’implication accrue d’année en année de Sylvia Bongo Ondimba à travers notamment la Fondation qui porte son nom à laquelle elle a tenu humblement à dédier le Prix qui lui a été décerné, dans des actions telles le soutien aux couches défavorisées et vulnérables au nombre desquelles les veuves et orphelins spoliés, lui valait bien d’être solennellement honorée. Certes, le fait que cela fut fait en partie par la société civile donnait au geste un cachet particulier, mais faut- il que l’on souligne fortement le rôle du Ministère de la Justice car il est ici question de justice sociale, cheval de bataille du président gabonais qui n’a de cesse de rappeler qu’il ne sera heureux que lorsque chaque Gabonais sera heureux. C’est ici qu’il faut féliciter l’implication personnelle du Ministre de la Justice à cheval sur l’observation des droits de l’Homme dans un Gabon qu’il entend à la suite d’Ali Bongo Ondimba conduire sur la voie des nations émergentes en lui conférant ce statut en passant par le respect voué aux personnalités physiques ou/ et morales qui s’investissent dans l’amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens. Rappelons à toutes fins utiles que le Prix national des droits de L’Homme initié en 2017, récompense une personne physique ou morale qui œuvre dans la promotion des droits de l’Homme en faveur des populations gabonaises.
En organisant cette première édition du Prix national des droits de l’Homme, le Ministère de la Justice a marqué un point fort car l’évènement en est à sa première édition, ce qui ne manque pas de lui donner une coloration particulière, à mettre évidemment, ledit Prix ayant été initié en 2017, à l’actif du Ministre d’État qui vient démontrer une fois de plus que son action se situe dans la droite ligne de la philosophie du président de la République qui attend depuis des membres du gouvernement qu’ils agissent dans le sens de la valorisation des idéaux qui lui sont chers et qui devraient faire du Gabon un pays de plus en plus enviable dans le concert des nations. Pourquoi pas un exemple et un modèle sur lequel l’on pourrait s’appuyer puisque reposant sur les canaux internationalement admis. Tout le souhait de ses compatriotes est qu’aussi longtemps qu’il demeurera à ce poste, Edgard- Anicet Mboumbou Miyakou ne s’arrête pas d’honorer tous ceux des Gabonais qui auront à cœur d’œuvrer à plus de justice sociale et d’équité pour que se réduise la fracture sociale et que chaque citoyen quel que soit son sexe, son âge ou son ethnie se sente à juste titre concerné par la solidarité nationale agissante désormais imprimée par le gouvernement qui passe là visiblement de la parole à l’acte, solidarité nationale dont l’organisation de l’édition du Prix national des droits de l’Homme marque, à n’en point douter, une des expressions les plus parlantes et patentes.
Chartrin OC