Jean-Maurice Mboumba Ibinda, né avant la honte !

Tout ceux qui connaissent pour l’avoir côtoyé, ce journaliste gabonais à la retraite garde l’image d’un homme atypique dont les ambitions restent jusqu’ici inassouvies. Pour preuve, il en est, du fond de sa seconde vie qu’il juge insupportable, à se répandre à la manière d’un gamin dans les réseaux sociaux, faisant l’aumône au pouvoir qu’il croit avoir servi loyalement, avec dévotion, exemplarité et abnégation. En clair, il réclame sa part du gâteau.

 

Jean-Maurice Mboumba Ibinda qui, selon certaines langues, serait un Pédégiste de la dernière heure pour ne pas dire un prébendier, aurait-il fait intrusion au PDG par opportunisme? Inutile de nous étendre vainement sur ses supposés faits d’armes qu’il ne raconte qu’à ceux qui prennent encore la peine d’écouter ce narcissique primaire.

Du parti, croit-on savoir, il aura beaucoup obtenu si l’on tient simplement compte du fait qu’il a terminé au sommet de l’Administration, dans la très enviable classe hors-catégorie et a plusieurs fois dans différentes institutions, occupé des postes de direction ou ceux de conseiller. C’est dire si l’Etat dont on a une idée du fonctionnement ne pensait pas à ce militant tapageur du reste modeste, y compris dans son fief de Mongo/ Moulengui- Binza où il a du mal à prendre ses marques en dépit du tapage médiatiques auquel il s’est de tout temps livré avec la complicité de certains confrères, qui ont fait le choix de l’accompagner par solidarité corporatiste.

Las d’attendre que la manne lui tombe du ciel, Jean- Maurice Mboumba Ibinda, personne ne pourrait lui en vouloir dans un environnement où « tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute », tente de saisir ce qui à ses yeux se présente peut- être comme la dernière opportunité, à savoir une nomination comme sénateur par le président de la République. Sauf qu’il lui faut être un solide et fin limier pour mériter cette confiance du chef de l’Etat auprès de tous ceux qui, dans sa province, lorgnent du côté de la chambre haute du parlement.

Le temps que nous vivons, doit se résoudre à comprendre Jean- Maurice Mboumba Ibinda, n’est plus celui des pleurs, mais celui de la logique où chacun, plutôt que de friser le ridicule, doit, s’il veut mériter la crédibilité qu’il recherche, venir vers son mentor, flanqué d’arguments devant militer en sa faveur et pourquoi pas faire que la balance penche de son côté comme on a coutume de dire. Est- ce las de « Momo » ? Wait and see !

 

 

Ondamba Chartrin Césard

Redacteur en Chef