Le développement durable des populations autochtones et communautés locales est au centre d’un atelier de validation organisé dans la ville du Grand Blanc (Lambaréné), par le REPALEC durant trois jours du 27 mai 29 mai 2021.
Ouvert jeudi le 27 mai 2021, à Lambaréné l’atelier de validation des consultations publiques du Réseau des Populations Autochtones et Communautés Locales du Gabon rentre dans le cadre des orientations stratégiques pour le développement durable des peuples autochtones et communautés locales pour la période 2017-2025, édicté par le Réseau des Peuples Autochtones et Communautés Locales d’Afrique (REPALEAC), sur le plan national pour le développement durable des populations autochtones et communautés locales dans les provinces du Woleu-Ntem, Ngounié, Haut Ogooué, Ogooué Ivindo.
Ainsi, ce plan s’articule autour de la méthodologie utilisée pour la production du document et le but à atteindre au terme de la mise en oeuvre du plan national.
Le contexte national de la problématique des peuples autochtones du Gabon ainsi qu’un rappel historique du mouvement PACLS au Gabon; La déclinaison de tous les objectifs à atteindre par axe prioritaire à l’issu de l’exécution du présent plan; les programmes des activités à réaliser, le plan de financement et le plan de mise en œuvre de 2021 à 2025; les plans d’action portant sur la mobilisation des fonds et le renforcement des capacités; le renforcement des capacités, la gouvernance et le fonctionnement du réseau ainsi que le plan de communication sont des axes majeurs qui seront visités par les participants.
<<Cet atelier de validation permettra que nous mettons en place un plan opérationnel pour les activités futures, et surtout de mettre autour de la table de nos échanges, les besoins clairement identifiés des populations autochtones>>, a indiquéJeanne Marthe Minkoué-Mi-Ella, présidente de l’ONG AGAFI et Coordinatrice du REPALEAC Gabon,
Notons que le but principal de cet atelier est de faire en sorte que d’ici à 2025, les Peuples Autochtones du Gabon participent à la gouvernance et à la gestion durable des terres, des territoires et ressources naturelles du Gabon conformément à leurs savoirs, savoir-faire et innovations traditionnelles afin d’améliorer leurs conditions de vie dans le respect de leurs droits et libertés. C’est donc un travail titanesque qui a été effectué et sur lequel les populations locales et autochtones fondent leurs espoirs.