Interrogé par Radio France Internationale (RFI), Jeamille Bittar, proche du Premier ministre malien Choguel Maïga, porte-parole du mouvement M5 RFP et préside le MCATT, le Mouvement citoyen pour l’alternance, le travail et la transparence, a accusé sans détour la France d’être derrière les sanctions de Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à l’encontre du Mali.
» Je vais indexé la France. Parce-que Je me souviens que la ministre française avait déclaré en ces termes que la France tout les moyens y compris l’aide de la Cédéao « .
À la question du journaliste sur la légitimité de la junte. Jeamille Bittar prend pour exemple le cas ivoirien avec l’élection présidentielle controversée d’Allasane Dramane Ouattara de 2020.
« Que Est-ce que vous appelez suffrages populaires quand Alassane Dramane Ouattara arrive à faire un troisième mandat et applaudi par ses paires complices et même éventuellement la France à torpiller justement la Constitution (…) Vous pensez que on peut nous faire de leçon de démocratie aujourd’hui ? « .