Lors d’une récente déclaration, à la télévision Gabon24, Ulrich Manfoumbi, porte-parole du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), a annoncé des avancées considérables dans le domaine des infrastructures routières au Gabon. « Je vous annonce que 600 kilomètres de routes ont été construits en 10 mois à travers le pays », a-t-il déclaré, soulignant les efforts déployés pour améliorer le réseau routier national.
Il a critiqué ceux qui ne reconnaissent pas ces progrès : « Il ne faut vraiment être aveugle pour ne pas voir tout ce qui est fait dans ce domaine. » Manfoumbi a cité plusieurs exemples concrets, notamment la route de Cap Caravane, autrefois impraticable, qui est aujourd’hui un plaisir à emprunter. Il a également mentionné la route Ayong Abe et celle de la SNI, qui, selon lui, étaient en mauvais état depuis les années 1990, mais sont désormais utilisables. Les habitants peuvent attester de ces améliorations, a-t-il ajouté.
Dans le Grand Libreville, les travaux de construction et de réhabilitation de routes se poursuivent dans tous les quartiers. Manfoumbi a également évoqué la récente tournée républicaine à Tchibanga, où il a pu constater l’état des routes en chantier. « Je puis vous assurer que la route est en chantier et qu’elle est pratiquement praticable », a-t-il affirmé.
Un autre projet majeur en cours est la Transgabonaise, une route de 950 kilomètres dont les phases 1 et 2 ont déjà commencé. Manfoumbi a souligné que le pays est en chantier à tous les niveaux, illustrant l’engagement du gouvernement à améliorer les infrastructures pour faciliter les déplacements et stimuler le développement économique.
Ces initiatives témoignent de la détermination des autorités à transformer le paysage routier du Gabon, malgré les défis. Le porte-parole du CTRI a conclu en réitérant l’importance de ces projets pour le développement national et le bien-être des citoyens.