6 syndicats sur 8 de la mairie de Libreville, ont menacé mercredi de rentrer en grève, au cours d’une Assemblée générale organisée à l’Esplanade de l’hôtel de ville de Libreville. Pour faire respecter leurs droits, a indiqué un journaliste de Gabon-info.ga. Pour faire respecter leurs droits.
Un préavis de grève générale de huit (8) jours, sera déposé au cabinet du maire de Libreville, dès jeudi.
Au menu de cette Assemblée générale, les agents municipaux ont débattu de l’absence d’un plan de carrière des agents.
» Occupés à satisfaire leurs intérêts, ils ne pensent pas à la carrière des agents. Plusieurs agents n’ont pas d’avancements automatiques, ne sont titularisés, ni formé à l’ENA et EPCA comme par le passé « , a indiqué
le président national des fonctionnaires territoriaux (SYNAFONTE), Léon Mebiame Evoung.
Sur un autre point, notamment l’attribution de les directions générales aux agents municipaux,
Les agents ajoutent que » Nous avons toutes les compétences nécessaires pour ne plus avoir besoin des fonctionnaires de l’État ».
Ils ont également abordé la codification immédiate des agents recrutés plus de deux ans. Ils estiment que les recrutements actuels se font par affinités, entre parents et amis et sont même codifiés avant les anciens agents.
Les agents n’ont pas manqué d’exiger le retour des fonctionnaires de l’État illégalement affectés à la mairie de regagner leurs administrations d’origine.
» Ils arrivent et occupent des fonctions en lieu et place des agents municipaux, nous demandons leur départ « .
Ils ont également demandé le départ sans négociations du Secrétaire général de la municipalité, pour avoir eu des Secrétaires généraux, compétents, ils disent que l’administration municipale est nulle et rétrograde.
Le point d’achoppement sur lequel les agents municipaux ne décolèrent pas, c’est la mise en retraite des agents aux mépris leur dignité et sans la totalité de leurs derniers droits. Un départ à la retraite pour l’agent municipal, sans ses droits légaux un malheur pour les agents d’actifs d’aujourd’hui ont-ils conclu.
