GABON/ LES JOURNAUX BASSEMENTS INSTRUMENTALISÉS S’EN PRENNENT À EDGARD ANICET MBOUMBOU MIYAKOU

S’il est des choses qui surprennent désagréablement dans ce pays, l’art d’interpréter, sans avoir les arguments appropriés pour le faire, une décision politique, présidentielle ou gouvernementale dans le cas d’espèce en fait partie. Le départ du gouvernement de l’ancien ministre de la Communication et de l’Economie numérique est intensément et maladroitement interprété par une certaine presse visiblement aux ordres et corrompue.

Le media qui semble faire preuve de mauvaise foi et tire à boulets rouges sur Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou aurait voulu de ce dernier qu’il réagisse aux propos tenus le 3 mars dernier par Jean Ping qui n’avait pas été tendre avec le pouvoir qu’il menaçait tout appelant à l’insurrection.

Comment l’ancien ministre allait-il procéder n’étant pas le porte-parole du gouvernement. Curieux !

Un proverbe français nous apprend que si la parole est d’argent, le silence est d’or. Nous voulons humblement, non pas donner des leçons à des tiers, mais leur faire savoir que lorsque la haine, la malhonnêteté, la roublardise, l’amnésie et bien d’autres vices s’emparent d’eux, plutôt que de s’exhiber publiquement et de pourfendre ceux contre lesquels ils se liguent, à tort malheureusement ou instrumentalisés par quelques oiseaux de mauvaise augure, ils feraient mieux d’afficher silencieux, attitude qui les grandirait. Lorsqu’ils parlent de faiblesse concernant Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou, c’est peut- être qu’ils ont une profonde méconnaissance de l’homme, de sa manière d’être et de faire. Ils doivent n’avoir pas voulu volontairement regarder dans le rétroviseur pour se souvenir des hauts faits d’armes de ce commis de l’Etat qui s’était avant la Communication, illustré positivement aux ministères de la Justice et de l’Intérieur. A la Communication où il a été moult fois secoué par des mouvements d’humeur de communicateurs, sa dextérité et son courage mis à rude épreuve par les grévistes ont pourtant toujours fini par avoir raison de ces derniers. Ce n’est pas rien. Tout comme l’on peut signaler la diligence avec laquelle tous les dossiers qui lui parvenaient étaient traités. L’on retient sans complaisance qu’il aura été l’un des plus grands titulaires de ce département au travers d’une analyse froide et dépassionnée. Ce qui nous fait dire que le rédacteur de l’article à charge, pour ne pas parler de chiffon, ne lui trouvant que des défauts, mais pas de qualité, devrait redescendre sur terre s’il est dans son dessein de vouloir voir la réalité, la vérité, la vérité vraie en face. Il ne gagnera en effet rien à médire de quelqu’un qui a savamment tissé sa toile au point de susciter respect et considération. Le fameux rédacteur semble même méconnaître les missions de certaines institutions. C’est ainsi qu’il lui arrive de confondre celles du ministère de la Communication d’avec celles de la Haute Autorité de la Communication (HAC).

Difficile de conclure sans verser dans une sorte de subjectivisme que commande, pour les besoins de la cause, l’équation personnelle sommeillant en tout être, subjectivisme qui me fait me souvenir d’un adage très populaire: « Qui veut noyer son chien l’accuse de rage ».

 

 

 

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint