Regroupés au sein d’un collectif baptisé: « Collectif Mounana URA 235 », d’anciens employés de la Compagnie d’Uranium de Franceville (COMUF), a fait parvenir à COMUF/ORANO, plus qu’un mémorandum, dénonçant jusqu’à leur état de santé.
Si le collectif a rappelé dans un document de près de 30 pages, l’état environnemental de la ville de Mounana où était exploité l’uranium, il a également tenu à poser entre autres la situation des anciens travailleurs et des populations locales. Les anciens travailleurs reprochent à COMUF/ORANO sa négligence devant le traitement de leurs requêtes qui, il faut le dire, ont fait l’objet de discussions infructueuses depuis plusieurs années. Ce pourquoi, ils se sont vus dans l’obligation de saisir à travers le collectif, un groupe d’avocats associés « Bourdon et associés », cabinet français du barreau de Paris.
Qui a, par Me William Bourdon, pondu un courrier de 4 pages en date du 15 juin dernier, courrier naturellement adressé aux responsables de d’ORANO S.A, à la COMUF et aux différents Ministères français et gabonais concernés par ce dossier.
Rappelons que la Compagnie des Mines d’Uranium de Franceville (COMUF), a exploité le site de Mounana de 1958 à 1999 et que plusieurs centaines de travailleurs gabonais de ladite société continuent de réclamer réparation, indiquant que leur situation sanitaire préoccupante actuelle découle, ce qui est vrai, en grande partie des conditions de travail dans la mine. Ils estiment qu’ils ont contracté des maladies alors qu’ils servaient la COMUF dans les mines.
Au vu de tout ce qui précède, il y a lieu de penser qu’il va faire chaud devant !