Ce mercredi 22 juin courant s’est tenue, au siège social de l’Union des patrons de la presse indépendante du Gabon (UPPIG), une réunion de concertation avec les acteurs de la presse privée.
À l’ordre du jour, l’intrusion des services des impôts dans les différentes comptabilités des entreprises de la presse privée gabonaise, de même que le gel des comptes, observé par certains acteurs des médias, le mardi 21 juin dernier.
Il ressort de cette réunion d’importance, que la presse privée gabonaise fait l’objet d’un harcèlement notoire et que, nonobstant les explications apportées aux agents vérificateurs des services des impôts, les assauts de cette institution ne se sont pas estompés.
Pourtant, le secteur de la communication au Gabon accuse une paralysie sans précédent.
Depuis la survenance de la crise sanitaire liée à la COVID-19, les difficultés se sont accrues, de nombreuses entreprises de presse ont déposé leurs bilans.
Sans aide des plus hautes autorités, les médias privés ne doivent aujourd’hui leur survie qu’à leur témérité, leur détermination à donner l’information.
Aussi, les patrons de la presse privée interpellent-ils le directeur général des impôts sur la nécessité d’user de méthodes formelles dans la collecte des informations voulue par ses services.
Et que, les entreprises de presse sont assez asphyxiées, affaiblies pour être à ce point importunées.
Les patrons de presse ont également saisi cette occasion pour interpeller les plus hautes autorités sur l’urgence de soutenir un secteur essentiel, visiblement menacé d’extinction.
Autre décision majeure, les patrons de presse ont entériné une visite du cabinet CECA, aux fins de clarifier la situation de leurs partenariats convenu entre Gabon spécial economic zone (GSEZ) et de nombreuses entreprises de presse. Fait à Libreville le, 22 juin 2022
Stive Roméo Makanga
Le secrétaire général (Porte-parole)