Georges Mpaga,Président exécutif National du ROLBG, Membre de l’ITIE, Membre du Conseil Mondial de Publiez ce que vous Payez, à dans un post publié sur sa page Facebook, appellé les organisations de la société civile qui luttent contre la corruption a absolument monter au créneau pour dénoncer cette imposture judiciaire et la protection dont bénéficie les personnalités du régime citées par Patrichi singulièrement les oligarques du palais qui ont bénéficié de financements illégaux et occultes provenant de l’argent volé à la GOC.
« A ma connaissance, en tant que membre de plusieurs organisations nationales et internationales de lutte contre la corruption, jamais dans l’histoire de l’humanité, un procès anticorruption aussi tentaculaire et qui d’après l’accusation porte sur 130 millions de USD et environ 85 milliards de XAF, puisse être expédié en 48h. »
Puis d’ajouter que : « Tout ceci en violation des normes juridiques applicables en pareilles circonstances, et de surcroît dans une opacité qui discrédite totalement la justice gabonaise ».
Le leader de la société civile s’interroge sur les raisons de l’organisation d’un procès aussi lapidaire.
« Quelles sont les mobiles qui justifient l’organisation d’un procès anticorruption avec autant légèreté ? Dans ce simulacre de procès, les témoins cités par les mis en cause comme ayant bénéficié de financements occultes, de pots de vin, de l’argent public volé au contribuable et résultant du fruit du crime, toutes ces personnalités membres de l’oligarchie au pouvoir n’ont pas pu être interrogées à la barre comme cela est de couture dans les procès, justes et équitables ».
Puis de dénoncer avec la dernière énergie ce qu’il considère comme une parodie de justice.
« Raison pour laquelle, je dénonce ce procès de la honte et l’impunité judiciaire qui empêche les tenants du régime et qui les protège face à la justice. La Société civile par ma voix estime que ce procès est une mascarade judiciaire qui a pour finalité d’étouffer la corruption politique au sommet de l’État, les crimes financiers et la prédation à grande échelle des ressources publiques par une minorité de corrompus et d’oligarques.
Il a pour conclure, Georges Mpaga lance l’idée de la mise en place d’une plateforme de lutte contre la corruption dans les sphères du pouvoir exécutif.
» Compte tenu de ce qui précède, je lance un appel à la société civile et aux défenseurs des droits de l’Homme pour la mise en place urgente, d’un Collectif Citoyen Contre la Corruption Politique ( CCCC). qui aura pour mission de lutter contre l’impunité des membres du régime en place et de leurs complices gabonais et étrangers, d’engager des procès au Gabon et à l’international contre les corrompus et autres fossoyeurs de la République, de réaliser des investigations sur la corruption, les flux financiers illicites et le blanchiment d’argent. A partir des révélations de Patrichi nous pouvons agir et passer aux actes.
Chers amis de la société civile, chers compatriotes, les révélations de Patrichi sur les pratiques de la corruption politique et pillage à grande échelle de l’argent du pays nous interpellent à tous les niveaux. Elles nous engagent à l’action citoyenne. Nous avons en tant que peuple souverain, la responsabilité de mettre un terme à cette tragédie qui se traduit par un pillage systématique des ressources de l’Etat par des bandes mafieuses. Comprenons bien que si le Gabon est aujourd’hui dévasté par le sous développement et la déliquescence généralisée, la responsabilité entière incombe au régime Bongo/Valentin/PDG et au système occulte de la franc-maçonnerie tropicalisée. Ces quatre entités sont au cœur de la corruption et du pillage de l’État. Nous la responsabilité de les dénoncer en tant que mal absolu . Les criminels au pouvoir n’ont aucune légitimité pour juger d’autres criminels.
Arrêtez avec vos procès mensongers et libérez tous les prisonniers politiques y compris les jeunes accusés de corruption », a conclu Georges MPAGA Président exécutif National du ROLBG.