L’nitiative du réseau consiste à attirer l’attention des jeunes qui sont généralement utilisés par les leaders politiques comme des boucliers humains en période électorale.
Mieux vaut prévenir que guérir. A-t-on coutume de le dire. Le Réseau Panafricain des jeunes pour la culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) l’a bien compris, en organisant hier vendredi une réunion à Libreville sur la responsabilité des jeunes en période électorale.
L’initiative a été soutenue d’ailleurs par l’Unoca, le bureau de l’ONU en Afrique centrale. Une idée à laquelle plusieurs acteurs politiques, ONG et associations y adhèrent. Les organisateurs de cette rencontre ont annoncé une tournée dans les principales villes du pays en commençant par la province du Haut-Ogooué, le 12 août, ensuite le Woleu-Ntem, en sensibilisant les jeunes sur les violences post-électorales.
La réunion de vendredi dernier avait donc pour but de recueillir les avis des partis politiques, les associations sur les types des messages à passer auprès des jeunes lors de ces différentes tournées, qui s’entendront également à Port-Gentil, théâtre des violents émeutes en 2016 à l’issue des élections présidentielles.
L’une des questions soulevées au cours de la rencontre de ce vendredi, était :
« Comment faire pour que les jeunes s’intéressent encore aux questions politique? « . Une interrogation somme toute importante eu égard aux violences post-électorales que le pays connaît à chaque élection.
Les dernières élections présidentielles de 2016 au Gabon ont laissé des souvenirs indélébiles dans la mémoire des jeunes en raison des violences qui ont secoué le pays pendant plusieurs semaines, entraînant la mort de plusieurs personnes dont des jeunes.
Les élections présidentielles sont prévues pour se tenir en août ou septembre 2023. Pour éviter de sombrer à nouveau dans le chaos, le PAYNCoP Gabon veut se mettre à l’avant-garde pour attirer l’attention des jeunes à demeurer vigilants. Un projet dénommé « projet de participation politique et citoyenne des jeunes » a été lancé pour sensibiliser les jeunes femmes et hommes, partis politiques , Jeunes de les médias, les influenceurs.
À terme, environ 1000 jeunes femmes et hommes devraient être sensibilisés sur les discours de haine à la proche des échéances électorales.
Tout au long de ce projet, il y’aura des ateliers de consultation, un mémorandum sera rédigé pour garantir une meilleure participation des jeunes aux questions politiques et la création d’un centre des ressources numériques.