Dans l’opération anti-corruption Scorpion, les inculpés ont visiblement décidé de passer à la vitesse supérieure. Ike Ngouoni, l’ancien porte-parole de la présidence de la République, depuis sa cellule de détention, semble avoir ordonné la publication de documents confidentiels.
Des documents qui sont en effet des pièces comptables, qui prouvent en outre les culpabilité présumées de Sylvia Bongo Ondimba, la première dame du Gabon, l’épouse du Chef de l’État, et Jessye Ella Ekogha, son employé de toujours, depuis la Fondation.
Normalement, dans un contexte où la justice est libre de toute action, la première dame et son compère devraient être interpellés.
Sur les documents qui circulent depuis quelques heures, Jessye Ella Ekogha a touché un premier montant de 8 millions, et un second de 57 millions, pour le compte de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO).
Sur ces seules révélations, les deux cités devraient être entendues.
L’on se souvient encore du slogan du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Face à la corruption, c’est « tolérance zéro ». Qu’en est-il donc lorsque son épouse et son conseiller spécial sont nommément cités dans une affaire aussi salissante?
Tous les regards sont désormais braqués vers la justice.
