Comment y mettre fin? Telle est la question essentielle que l’on devrait se poser après, la semaine dernière, avoir vécu de nouvelles scènes de violence entre élèves du Lycée technique Omar Bongo et ceux du Lycée Paul-Marie Idjendje Ngondjout.
Ces derniers se sont en effet affrontés après que ceux du Lycée d’Owendo qui tenaient absolument, on ne sait trop pour quelles raisons et qui les a instrumentalisés, à en découdre avec ceux de l’aéroport.
Lesdits élèves ont par la suite diffusé sur les réseaux sociaux des vidéos de menaces devenue virales dans lesquelles ils promettent des violences accrues, répandant ainsi la terreur dans les milieux scolaires.
Le 15 novembre dernier, le Procureur de la République, André Patrick Roponat a animé un point de presse relatif à l’affaire des violences en milieu scolaire, qui défraie la chronique ces derniers temps.
Le procureur de la République a rappelé que les auteurs des violences et autres propagations de fausses informations susceptibles de troubler l’ordre public encourent 5 ans d’emprisonnement et jusqu’à 3 millions de FCFA d’amende selon les articles 230 et 93 du Code pénal. Avant d’attirer l’attention des parents d’élèves auteurs des violences en milieu scolaire.
À l’entame de son point de presse, le Procureur de la République à d’abord rappelé que si la justice a un rôle à jouer avant toute sanction pénale prononcée par les juridictions de jugements il n’intervient que lorsqu’une infraction à la loi pénale est commise. Cette infraction donne lieu à une enquête préliminaire menée par les officiers de la police judiciaire qui conformément à l’article 19 du code de procédure pénale doivent rechercher les auteurs de ces infractions, rassembler les preuves et les présenter devant les juridictions compétentes.
C’est ici que Gabon info se pose la question de savoir où était le ministère de l’intérieur avec sa police administrative, celle qui est chargée quotidiennement de veiller à la sécurité des biens et des personnes, au moment où, les élèves du Lycée technique Omar Bongo aient battu le pavé sans rencontrer sur leur passage des agents de l’ordre susceptibles soit de les encadrer, soit de carrément les dissuader en vertu des pouvoirs qui sont les leurs.
A partir de ce constat, l’on peut aisément partager les responsabilités qui incombent à la Police Administrative et à la Police Judiciaire pour se demander qu’est-ce qui a empêché celui en charge de la quiétude publique d’étouffer dans l’œuf dès lors qu’il avait la certitude qu’il se passait bien quelque chose de nature à dégrader le climat social. La justice, elle, n’y est pour rien à ce niveau du débat puisque n’intervenant qu’en aval.
Nous y reviendrons !