À 22 ans, Anne Grâce Ndombi est sortie du circuit alors qu’elle était en classe se 3è dans un lycée de la ville de Ntoum à quelques encablures de Libreville, en 2016.
Selon un rapport de la Banque Mondiale (BM), « dans le monde, 9 filles sur 10 terminent l’école primaire, mais elles ne sont que trois sur quatre à achever le premier cycle de l’enseignement secondaire. Cependant, dans les pays à faible revenu, moins des deux tiers des filles finissent leurs études primaires et seule une sur trois va au terme du premier cycle du secondaire. Pour les filles qui abandonnent prématurément l’école, les conséquences sont graves ».
La sortie du circuit Scolaire de la jeune fille, n’est pas une fatalité. Elle s’est mise à la fabrication du vin de canne à sucre, appelé localement « Mussungu ».
» Chaque année, je fais débroussailler, fais abattre, brûler ensuite, je plante. Ces opérations me coûtent sensiblement 200 mille francs « .
Pour entretenir ses plantations, Mlle Ndombi, revient au pk 68 chaque fois qu’elle peut. Vivant dans la commune d’Owendo avec son fiancé.
« Je vis de mon travail. Il m’arrive de produire 10 Dame-jeanne de 20 litres en quelques temps, la production vendue à 60.000 FCFA« .
Pour produire des grosses quantités de vin de canne, elle la jeune entrepreneure utilise une machine à presser la canne à sucre, achetée avec l’aide de sa grand-mère à 1400.000 FCFA.
Anne Grace Ndombi alias Sami dit vouloir agrandir sa production pour plus de productivité.
