COUPE DU MONDE 2022: SUCCÈS HISTORIQUE POUR LE MAROC 

IMG 20221215 WA1047Pour la première fois de son histoire, un pays africain venu vaincre le signe indien, en de hissant dans le dernier carré de la « Coupe mondiale ». Ce que l’on ne dit pas assez, c’est le sérieux avec lequel les « Lions de l’Atlas » ont été amenés à aborder la compétition.

 

En battant le Portugal, le Maroc a signé un exploit historique en devenant le premier pays africain à se qualifier pour la demi-finale d’une coupe du monde de. Certes, l’on considère encore l’Afrique à l’échelle planétaire comme un souffre douleur en ce qui concerne le Football, mais faut-il que l’on reconnaisse que depuis 1934, année où l’Égypte fut la première nation africaine à participer à une Coupe du monde, le continent ne s’est arrêté qu’au stade des quarts de finale avec d’abord le Cameroun, ensuite le Sénégal et le Ghana.

 

Ces prestations ont conduit la Fédération de Football Association (FIFA), réfléchir à une représentation plus costaude de l’Afrique à la Coupe du monde. D’où le nombre de plus en plus important de représentants africains lors de la compétition, un nombre qui devrait, grâce à la prestation des « Lions de l’Atlas », passer de cinq à neuf représentants africains. Quelle aubaine !

 

Le Maroc vient de démontrer à la face du monde que l’Afrique, loin d’être un vulgaire faire-valoir, reste un continent d’avenir, capable de se prendre en charge valablement sur la base de raisons toutes objectives qui vont de la jeunesse de sa population à ce qu’il représente en termes de perspectives vues sous tous les prismes.

 

C’est ici venue l’idée selon laquelle ce continent doit désormais être pris au sérieux à partir de l’observation de la 1/2 finale au cours de laquelle, le Maroc a imposé son diktat à une France qui n’a eu de salut que grâce à sa baraka, au vu de la lecture du jeu et des opportunités. Non, les « Lions de l’Atlas » n’ont jamais démérité, ils sont plutôt « tombés les armes à la main » comme le commentait un reporter sportif visiblement avisé.

 

 

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint