Pour un parti politique qui dit avoir pignon sur rue, il est des réalités qui, à défaut d’être volontairement occultées, finissent par s’imposer, quelqu’en soit l’appréciation, pour finir par s’imposer aux yeux de l’observateur averti.
Les Pédégistes dans leur grande majorité se sont posés la question, se demandant au sortir du 12ème congrès, si Ali Bongo Ondimba est encore aux commandes du PDG, à la lumière des actes posés qui commencent par les l’absences remarquées à cette grand’messe de Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Valentin du même nom, avant de culminer sur l’interruption faite au maître de cérémonie, Régis Massimba, pour laisser curieusement place à un spectacle pour le moins insipide du genre de celui offert inattendûment par quelques gens zélés aux ordres qui ont improvisé la lecture d’une décision portant nomination du cabinet du Distingué Camarade Président et du secrétariat exécutif du PDG. Comment comprendre que Dieudonné Yaya, le protégé de Cyriaque Vourandjami se retrouve par un tour de passe-passe, à la tête de la commission permanente de discipline en lieu et place de Maxime Ngozo Issondo, le protégé de Steeve Nzegho Dieko, alors que son nom ne figurait pas sur la décision No 004/PDG/DCP. Nous avons tous observé la gêne du maître de cérémonie qui avait déjà annoncé le nom de Ngozo comme président de la commission permanente de discipline.
Comment comprendre le mutisme, devant ce que l’opinion interprète comme un impair, du Distingué Camarade Président, Ali Bongo Ondimba, prompt à réagir dans ces cas de figure ? Etait-il au courant de cette décision No 004 ? Ou fait-il allégeance à son fils Nourredin dont les nommés sont, de l’avis des cercles informés, des lieutenants acquis à sa cause qui devront comme des marionnettes mettre à exécution tous ses projets, y compris machiavéliques, dire que le Gabonais ne rêve que de l’accomplissement d’une promesse à lui faite depuis des siècles: une meilleure qualité de vie.
Que l’on nous explique dans la foulée des actes de ce Congrès la raison de la suspension du Comité permanent et du Bureau politique et qu’est-ce qui se cache derrière les nouvelles nominations déjà annoncées malencontreusement ! Ce que les analystes retiennent et soutiennent, c’est que le PDG, ramant à contre-courant de l’histoire, semble scier la branche sur laquelle il est assis en éloignant davantage du pôle de décision ceux-là même sur qui il devait le plus compter.
À écouter les conversations des congressistes, ce n’est pas du Distingué Camarade que les Pédégistes sont lassés mais des clans qui aujourd’hui gangrenent le parti. Que le clan de Steeve Nzegho Dieko, celui de Cyriaque Vourandjami et celui de Noureddin Valentin privilégient l’intérêt général du parti.
(Nous y reviendrons avec force détails) !