De tout temps, l’on nous apprend dans notre pays que nul n’est au dessus de la loi. Or, que constate-t-on? Qu’il est des gens, fussent- ils des hommes de loi qui transgressent allègrement les textes, peut-être sont-ils couverts par de « gros légumes » !
Tel semble être le cas de l’adjudant Rodrigue Moby, actuellement à Libreville, en passe de gagner Étéke, son nouveau lieu d’affectation, alors qu’il devrait être passible de poursuites judiciaires après qu’il ait à Ndendé où il était en service, fait subir des sévices corporels à un jeune lycéen. Voici une fois de plus la justice gabonaise pointée du doigt, elle, qui fait déjà l’objet comme s’en est encore le cas aujourd’hui de moult récriminations émanant, y compris des victimes, elles-mêmes ou de leur famille, le cas de celle de l’infortuné lycéen qui attend toujours réponse à sa plainte déjà déposée auprès de la justice.
Les faits remontent à la nuit du 19 au 20 janvier dernier quand Dan Nzahou se retrouve chez la sœur cadette de l’adjudant Moby, ci-devant son amie. L’y ayant trouvé, le gendarme va la séquestrer et lui infligé une mémorable correction, jaloux qu’il était à tort. D’ailleurs, les parents de la victime ont juste après juré de le lui faire payer. Au courant de ce qui se tramait le gendarme a décidé de fuir à Mouila, pendant que la justice saisie traîne comme à ses chères habitudes les pas.
De source digne de foi, on apprend que l’adjudant Rodrigue Mohamed Moby se trouve actuellement à Libreville où il bénéficie de la protection de sa hiérarchie. De la même source, nous apprenons également qu’il est muté, fait curieux, à Étéké dans la province de la Ngounié toujours.
(Affaire à suivre !)