C’est à travers la Radio France Internationale (RFI) que l’on a appris de la bouche d’un membre rescapé, comme l’ensemble de l’équipe Football de 3ème division gabonaise, que celle-ci aurait bénéficié d’un traitement de faveur lors du naufrage de l’embarcation partie de Libreville pour Port-Gentil dans la nuit du 8 au 9 mars dernier.
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Jean Mendome Eyang, c’est de lui qu’il s’agit, a en effet indiqué sur la Radio la radio française que des secours intervenus promptement suite à l’alerte donnée par l’équipage du navire, seraient venus, parce qu’interpellés par le président du club, mettre hors de danger tous les joueurs et encadreurs de la team. Et d’ajouter que tout ce beau monde a été secouru spécialement par deux navettes blanches dépêchées par ledit président de l’équipe de Football. De plus, l’homme affirme que celle-ci a bénéficié d’un traitement de faveur grâce au carnet d’adresses de son président.
D’où la question que soulèvent ces affirmations de savoir s’il n’y a donc pas eu là, non-assistance à personnes en danger, sachant que l’on savait, selon plusieurs sources que plus de 100 personnes avaient pris place à bord du bateau. Pourquoi le président de l’ACL n’a-t-il pas sollicité la mobilisation de plus de moyens à temps, comme il l’a fait en faveur de ses protégés, pour permettre à un nombre plus important de passagers et aux membres d’équipage d’éviter la mort ? Ce dernier ne mérite-t-il pas de subir, ne serait-ce que pour cela, un interrogatoire susceptible d’apporter une once de lumière à l’enquête désormais ouverte ?
