Si certains parmi eux sont depuis lors auprès du Seigneur, ceux qui sont encore en vie survivent au petit bonheur de la chance. C’est que leur quotidien est devenu des plus précaires.
Les anciens agents de Gabon Poste ne savent plus où mettre la tête avec une situation toujours pas résolue mais qu’ils continuent de réclamer ce qui leur est dû.
Dix-sept (17) ans que cette situation inhumaine perdure pour eux avec leurs familles respectives. Ces pauvres hères ne se laissent pourtant pas abattre par cette situation. Bien au contraire. A preuve, plus de 300 agents ont décidé de braver la saison sèche, en élisant domicile au niveau de l’immeuble abritant la Comptabilité publique, à quelques crachats de la présidence de la République, depuis le lundi 31 juillet dernier.
Une manière pour ces mères et pères de famille d’interpeller les autorités sur leurs conditions de survie depuis 17 ans qu’ils réclament leur dû. Surtout après avoir rendu d’énormes services à Gabon Poste.
D’ailleurs, Chérubin Claver Bayonne, président du Collectif des déflatés de Gabon Poste a interpellé les plus hautes autorités sur leur situation : « Nous sommes sortis aujourd’hui pour faire un bilan des différentes étapes entreprises jusqu’ici. Nous avons interpellé le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Pour qu’il puisse régler définitivement notre problème qui dure depuis 17 ans. Dix-sept ans, ce n’est pas 17 jours. Comme nous avons remarqué qu’on ne nous voit pas, nous avons amené les bougies, les torches pour qu’on puisse nous voir. Nous espérons que nous allons rentrer en possession de nos dus avant les élections.
Il ne passe pas une semaine, voire un mois sans qu’un de nos collègues ne nous laisse. Et lorsqu’un membre de la famille disparaît, vous pouvez imaginer combien de fois cette famille va souffrir ».
Vivement qu’on trouve une solution à ces compatriotes précarisés par le sort.
Kevin-aymard Lelengui
