Réunis en assemblée générale au rond-point Nzeng Ayong, des traditionalistes gabonais ont mis en place le Conseil national des rites et traditions du Gabon.
« Nous sommes au rond-point de Nzeng Ayong à l’occasion de l’assemblée générale de l’association SILAYO NFOUA ANGANGA. Cette organisation qui fait dans la défense et la promotion de nos rites et traditions ancestraux et cette assemblée générales a vue la présence de plusieurs autres associations qui s’activent également dans la promotion de nos rites et traditions. Donc, à location de cette assemblée générale, nous avons créé la fédération des associations des rites et traditions du Gabon et avons mis en place le Conseil National des rites et traditions de notre pays. C’est donc à cette occasion que nous somme réuni ici et vous voyez presque l’expression de toute la diversité culturelle de notre pays. Alors notre développement ou l’apport des rites et traditions , et de nos associations dans le développement du pays est très important, autant plus qu’aucun pays au monde ne peut véritablement amorcer un développement cohérent et conséquent en laissant en marge l’héritage traditionnel du rituel ancestral », a indiqué maître François Mabendé, porte-parole du Conseil national des rites et traditions du Gabon.
La mise en place du Conseil national des rites et traditions du Gabon a porté à sa tête Junior Xavier Ndong Ndong intronisé ce vendredi 27 octobre.
Pour le promu, « C’est une responsabilité historique parce que c’est la première fois que les enfants du Gabon, propriétaires du pays, s’organisent pour créer une fédération qui va parler des rites et des traditions de leur pays », a-t-il expliqué.
Puis d’ajouter qu’ « Il faut prendre date à partir de ce jour que le Gabon va entrer dans une nouvelle dimension de son histoire parce que désormais, la tradition du Gabon va devenir la pierre angulaire du Gabon », a-t-il ajouté.
Les marabouts et autres devins sont invités à partir du pays sous un délai de six (6) mois.
«À partir de ce jour, tous ceux qui pratiquent les fétiches, les marabouts étrangers sur le territoire gabonais, ils ont six mois pour arrêter ce qu’ils font et partir du Gabon », a-t-il averti.
L’on se souvient encore des animaux immolés au carrefour, la veille d’une manifestation de l’opposition qui avait fait un mort (Mboulou Beka). Ces pratiques sont légion dans les carrefours de Libreville.