La société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), qui vient de solliciter le soutien de l’État, en vue de la réalisation de ces différentes missions au profit des populations locales, et pourtant, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 50 milliards de FCFA. Comment comprendre ce contraste par rapport aux avoirs de l’entreprise, mais aussi aux besoins dans certains chantiers ?
C’est accompagné de toute l’équipe dirigeante de la société de l’énergie d’eau du Gabon (SEEG) que Jeannot Kalima, ministre de l’énergie et de ressources hydrauliques, a présenté au Premier ministre, Raymond Ndong Sima, les difficultés de cette entreprise.
Au menu des échanges, la qu’est de la gestion de la crise hydrique que vivent en ce moment les populations dans le Grand Libreville, accentuée par l’incident de la rupture d’une conduite d’eau au quartier Okolassi, qui a privé la majeure partie des ménages en approvisionnement en eau potable.
Au regard de cette sonnette d’alarmes tirée par la société d’énergies d’eau du Gabon, l’on peut bien voir que la demande d’aide de la SEEG ,contraste avec son chiffre d’affaires révélé par la direction générale de l’économie et de la politique fiscale. 50 milliards de francs par rapport à 2022, en nette progression par rapport à celui de l’année 2021.
À ce jour, la SEEG détient le monopole du marché national en termes de distribution d’énergie électrique et d’approvisionnement en eau. Cela peut nous amener à nous interroger sur la véracité de ces données qui ne traduisent pas la situation réelle de cette société, montrant ainsi nettement ses faiblesses aujourd’hui.