CONVENTION MINIÈRE DE BÉLINGA, ARNAQUE DU SIÈCLE !

Ce que certains racontaient tout bas sort du boisseau ! L’histoire du contrat sur l’exploitation du fer de Belinga semble faire des vagues. A preuve, cette publication le 13 décembre sur ses colonnes de notre confrère Gabonreview qui met en lumière, les incohérences relevées dans la convention d’exploitation du fer de Belinga par la société Ivindo Iron SA.

Ce contrat traduit des lacunes liées au fait que l’État gabonais soit floué au profit d’un groupuscule de ventriloques antipatriotes et intéressés qui disaient bien gérer le Gabon. Mieux, le contrat ne semblait pas avoir tenu compte du Code minier en vigueur en république gabonaise. On en veut pour preuves, le non-respect des procédures d’attribution de permis, l’étude de faisabilité non validée par les services compétents du Ministère gabonais des Mines, la spoliation des droits d’autres opérateurs, le taux de redevance minière contestable, les conditions de rentabilité douteuses et la complicité au plus haut niveau de l’État.

Comment ne pas, au regard de telles réalités, ne pas interpeller l’ancien ministre signataire de documents compromettants, Elvis Ossindji, qui mérite bien de s’expliquer devant les autorités compétentes sur les zones d’ombres ?

Il y a quelques jours, il a été présenté à grande pompe une cérémonie dite de sortie de la première production du fer de Belinda. Cérémonie à laquelle était même convié le Premier ministre et qui ne consistait, en observation du Code minier en République gabonaise, qu’à une simple présentation des échantillons. Quelle aberration ?

On se demande, à l’analyse, si le CTRI n’est pas en train de reproduire les mêmes schémas que le régime déchu ? On attend qu’elle posture il adoptera vis-à-vis, par exemple, du Conseiller, chef de Département du président du CTRI, qui a joué un rôle important dans l’aboutissement du dossier, s’étant rendu en Australie et ayant été présent à la cérémonie de sortie des échantillons, ce qui frise, permettez sa collusion d’avec les autres ?

Il est vital pour le nouveau Gabon de commettre un audit qui déboucherait sur la mise en conformité ou au retrait pure et simple du géant minier australien, il est évident que les questions essentielles telles que les voies ferrées, les ports, l’énergie , les communautés n’ont jamais été clairement évoqués.

Serait-ce un conte de fée lorsqu’on apprend que 19 milliards de francs CFA de bonus ont été déposés au trésor public ?

Nous y reviendrons !

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint