Alors que le Gabon se prépare à organiser un Dialogue national inclusif du 02 au 30 avril prochain, les organisations de la société civile (OSC) représentant les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables appellent à une participation équitable de tous dans ce processus crucial pour l’avenir du pays.
En effet, la Charte de la Transition et la Loi n°9/2016 fixent des quotas pour l’accès des femmes aux fonctions électives et nominatives, ainsi que la prise en compte du genre et des jeunes dans les organes de transition. Ces dispositions visent à promouvoir l’inclusion et la participation de toutes les catégories sociales dans la vie politique du pays.
Ainsi, les OSC demandent que sur les 580 participants prévus pour le Dialogue national inclusif, au moins 30% des sièges soient réservés aux femmes, soit 176 femmes ; 20% aux jeunes, soit 116 personnes ; et 10% aux personnes vulnérables, soit 58 personnes. Cette représentativité est essentielle pour garantir une diversité d’opinions et une prise en compte effective des besoins de toutes les composantes de la société gabonaise.
Les OSC recommandent également aux organisateurs du dialogue de rendre les lieux accessibles aux personnes en situation de handicap, de prévoir des interprètes pour les non-francophones et les malentendants, d’inviter des guides aveugles et de produire des supports d’information adaptés aux besoins des personnes vulnérables.
En promouvant une participation inclusive et représentative de toutes les catégories sociales, le Gabon pourra construire un avenir plus juste, plus inclusif et plus prospère. Il est temps de mettre en œuvre les principes de la Charte de la Transition et de la Loi sur les quotas pour garantir un dialogue national véritablement inclusif et représentatif de la diversité de la société gabonaise.
Jimmy Mandoukou