Une récente étude menée par l’Organisation mondiale de l’immigration (OIM) a mis en lumière une réalité alarmante : le Gabon est confronté à un flux migratoire dépassant largement les seuils de tolérance. Les réactions fusent, alimentées par une vidéo virale montrant des musulmans sortant d’une mosquée à Libreville. En effet, les commentaires sur les réseaux sociaux reflètent un malaise croissant, certains pointant du doigt l’influence politique des migrants. Cette étude révèle une prédominance des ressortissants d’Afrique de l’Ouest et centrale, avec une forte représentation des Maliens et des Camerounais.
Et les Gabonais expriment de plus en plus leur inquiétude quant à la préservation de leur souveraineté nationale. C’est en ce sens que dans la sous commission diplomatique, les gabonais demandent plus de souveraineté. Réclamant ainsi une révision des accords avec la France, ils remettent également en question le statut des dirigeants mariés à des étrangers, comme le cas de Sylvia Bongo.
Laurent Nguetsara Lendoye, ancien directeur général de l’immigration, soulignait d’ailleurs que la proportion d’étrangers au Gabon dépasse largement le seuil de tolérance, estimé entre 5 et 7%. Cette situation préoccupante remonte à plusieurs décennies et nécessite une action urgente des autorités.
Outre les préoccupations démographiques, l’immigration sauvage pose des défis sécuritaires majeurs. Des incidents comme les braquages perpétrés par des ressortissants nigérians dans les années 90 et 2005 ont laissé des cicatrices profondes dans la société gabonaise. Il est impératif de revoir la politique migratoire pour garantir la sécurité et le bien-être des citoyens gabonais.
Face à cette réalité, les autorités sont interpellées pour prendre des mesures concrètes afin de réguler ce flux migratoire incontrôlé. La question de l’immigration ne peut plus être ignorée ; il est temps d’agir avec détermination pour préserver l’identité et la sécurité nationales du Gabon.
